Williams F1 a besoin de rouler pour comprendre les pneus 18 pouces

L’équipe ne les avait pas testés à Abu Dhabi en 2021

Par Emmanuel Touzot

25 février 2022 - 14:22

Jost Capito est content du roulage accumulé par Nicholas Latifi et Alex Albon depuis le début des essais hivernaux de Barcelone. Le patron de Williams F1 explique que les journées ont été productives en dépit d’un problème hier après-midi.

"C’est très chargé et je pense que c’est bien" a déclaré Capito. "Nous devons obtenir le kilométrage avec les voitures et nous avons fait un assez bon nombre de tours [mercredi]. C’était un peu plus raisonnable [jeudi], mais cela aurait pu être un peu plus."

"Nous avons eu un petit problème qui a mis du temps à être résolu, mais nous sommes sur le coup et pour nous, ces trois jours doivent nous permettre d’obtenir autant de données que possible."

"Surtout sur les pneus, car nous n’avons pas fait de tests des pneus à la fin de l’année dernière, donc nous sommes un peu en retard sur ce point. C’est pourquoi il est important de collecter des données et de faire le plus grand nombre de tours possible."

Le plafond budgétaire comme difficulté supplémentaire

Pour la suite de la saison, Capito note le même dilemme que beaucoup d’autres équipes. Il faudra étudier de près les développements à apporter à la Williams FW44, afin de ne pas produire des pièces qui ne seraient pas parfaitement efficaces.

"C’est difficile à dire. Ce n’est pas seulement la vitesse de développement pure que l’on peut tenir, mais à cause du plafond budgétaire, vous devez faire très attention à la manière dont vous dépensez votre argent."

"Tout l’argent que vous dépensez pour des pièces supplémentaires, vous ne pouvez pas le dépenser pour le développement, donc je pense qu’il sera important de voir comment les différentes équipes gèrent cela, le nombre de pièces et le développement."

"Je pense que pour la première année des nouvelles réglementations, il doit y avoir une courbe de développement abrupte, je pense que c’est naturel pour tous les nouveaux produits. Et tout cela doit être géré dans le cadre du plafond des coûts. C’est là que le bât blesse."