Pirelli : Les pneus pluie et intermédiaires en action durant la qualification

Vers une stratégie à un seul arrêt durant le Grand Prix ?

Par Paul Gombeaud

19 juin 2022 - 12:18

Les qualifications du Grand Prix du Canada se sont disputées sur une piste séchante, ce qui a permis de voir plusieurs types de gommes Pirelli en action sur le Circuit Gilles Villeneuve ce samedi.

En Q1, l’ensemble du plateau s’élançait en pneus maxi pluie car la piste était détrempée et froide, mais le pneu intermédiaire était déjà utilisable en fin de session alors que la trajectoire s’asséchait rapidement.

Le pneu intermédiaire était ensuite la seule option en Q2 et en Q3, la piste offrant de plus en plus d’adhérence au fil des minutes. George Russell était le seul à tenter la pari des slicks en fin de Q3, mais la piste était encore bien trop humide et le pilote Mercedes F1 partait à la faute.

Le Grand Prix devrait quand à lui se dérouler sur le sec aujourd’hui, et la stratégie la plus probable sera de faire un seul arrêt, avec un passage des mediums aux durs pour les leaders, même si une tactique à deux arrêts n’est pas à exclure en cas de course animée et d’une intervention de la voiture de sécurité.

Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1, est revenu sur les qualifications animées du Grand Prix du Canada.

"Avec l’intensification du risque de pluie, chaque pilote s’est vu attribuer un train supplémentaire de pneus intermédiaires pour les EL3 comme le stipule le règlement. En qualifications, la piste était prête pour les intermédiaires dès la fin de la Q1, et l’écart de performance avec le pneu pluie était plus élevé que ce à quoi nous nous attendions."

"Si la piste s’asséchait relativement vite, ce n’était pas régulier pour autant : alors que certaines parties restaient humides, voire détrempées, d’autres étaient sèches, ce qui nous a donné des qualifications excitantes et mis en avant les capacités des pilotes."

"Etant donné que n’avons qu’une seule spécification de pneus pluie et intermédiaires pour la saison, ceux-ci doivent pouvoir s’adapter à un vaste éventail de circonstances, comme celles que nous rencontrées au Canada. Les gommes ont réagi comme attendu et seul un pilote a tenté de chausser les slicks en Q3, mais les conditions étaient trop humides."

"Ce sera une autre histoire en course aujourd’hui, et les équipes devront utiliser les informations qu’elles ont récolté vendredi."