Horner aurait perdu le soutien des Verstappen et de Newey
Son avenir se joue à partir de demain chez Red Bull
Les spéculations vont bon train aux Pays-Bas et en Angleterre concernant le sort qui sera réservé à Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing, qui doit rencontrer sa direction demain à la suite d’allégations faisant état d’un comportement inapproprié.
Nous n’avons jamais mentionné les rumeurs sur la nature de ces allégations car elles restent justement, à ce stade, des rumeurs, parfois très contradictoires, allant d’un extrême à l’autre selon les médias.
Ce qui est certain en revanche c’est que l’avenir de Horner se joue dans les prochains jours.
Le Dr Helmut Marko est resté silencieux au milieu de cette affaire mais a salué hier encore le fait que "Horner a fait un excellent travail au fil des années".
Bernie Ecclestone, très proche de Horner, a gentiment conseillé son compatriote britannique dans les coulisses. Horner refuse de démissionner.
Mais comment l’affaire a éclaté aux Pays-Bas ? Selon la rumeur, Horner se serait brouillé avec le père de Max Verstappen, Jos, le camp néerlandais étant déjà beaucoup plus aligné sur l’Autriche et Marko. Et c’est ainsi que serait sortie la nouvelle de cette enquête interne en cours dans les médias.
Et Horner a peut-être également perdu le soutien personnel et contractuel d’Adrian Newey. Les utilisateurs des médias sociaux ont remarqué que l’épouse de Newey, Amanda, a « aimé » un message sur X liant son mari à un transfert chez Ferrari si Horner devait être licencié.
"C’est maintenant votre chance d’effacer ces regrets (de n’avoir jamais travaillé pour Ferrari), Adrian", lit-on dans le commentaire qu’Amanda a liké. Mais Sport1 rapporte que l’amitié entre Newey et Horner est "rompue" suite à cette affaire, ce qui laisse douter d’un départ de Newey à court ou moyen terme.
Il est important de noter que Horner pourrait toujours bénéficier du soutien du camp des propriétaires non autrichiens de Red Bull, les Thaïlandais, qui contrôlent 51 % de la marque de boissons énergisantes.
"J’ai le sentiment que la partie autrichienne veut vraiment se débarrasser de Horner, surtout avec cette question," a déclaré Erik van Haren, journaliste néerlandais du Telegraaf, qui a révélé l’affaire.
"Je pense que le propriétaire thaïlandais est toujours du côté de Horner pour le moment. En fin de compte, c’est lui qui a la voix la plus importante."
Jonathan Wheatley (en photo ci-dessous), directeur sportif de longue date de l’équipe Red Bull Racing, est fortement lié au poste de Horner s’il devait être évincé, mais un autre candidat à ce poste a également émergé.
Le journal londonien Times a déclaré que l’équipe post-Horner pourrait en fait être dirigée par Oliver Mintzlaff, qui, avec Mark Mateschitz, est en charge des opérations autrichiennes de Red Bull à la suite du décès du fondateur Dietrich Mateschitz fin 2022.
Horner continue de nier ces allégations, dont la nature précise reste floue, reprécisons le, les qualifiant de « cinglées » lorsque le Daily Mail a réussi à le joindre. C’est le seul commentaire qu’il a tenu avant la réunion de demain.
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