Vettel ne s’emballe toujours pas

Sebastian Vettel comme son équipier Mark Webber refuse de rentrer dans le débat quant à savoir si sa Red Bull est bien la voiture la plus rapide de ce début d’année. La RB7 enfile pourtant les meilleurs temps comme les perles, sur de longues séries de tours qui plus est.

"C’est difficile à dire. Les temps au tour sont si différents et parfois il peut y avoir jusque 8 à neuf secondes d’écart selon la configuration. Si on est en pneus neufs à vide ou en pneus usés avec le plein, il y a une différence énorme avec ces gommes. Franchement, c’est difficile de lire dans ce que les autres font," commence le champion du monde en titre.

Il préfère positiver sur les éléments qu’il maitrise. "Nous avons encore fait un bon nombre de tours, nous n’avons pas eu de gros problèmes de fiabilité avec la voiture et la performance semble plutôt bonne, de ce qu’on peut en juger. Mais ce n’est qu’à Melbourne que nous saurons vraiment où on en est."

Pour Red Bull comme pour les autres, il y a tant à découvrir que les pronostics ne sont pas possibles. "Cela ne fait qu’un mois que nous roulons et il y a plein de choses à travailler, des problèmes à résoudre, beaucoup de nouveautés et des pneus qui nous tiennent bien occupés. La saison n’a pas démarré mais rien que les pneus ne vous permettent pas de voir quelque chose de clair. On semble rapide et fiable, c’est tout ce qu’on peut dire. Si on doit vraiment se comparer aux autres, alors oui je pense qu’on sera dans le coup mais il faudra attendre une course pour en savoir plus. Et encore, Melbourne n’est pas un vrai circuit, on aura une meilleure idée en Malaisie ou un peu après des forces en présence."