Vettel ne pense absolument pas à aller chez Mercedes

Comme nous le rapportions hier, Christian Horner avait évoqué la probabilité de voir Sebastian Vettel chez Mercedes en 2018. Le responsable de Red Bull Racing expliquait qu´il est probable que le quadruple champion du monde se lasse du manque de succès de Ferrari, et qu´il pourrait rejoindre l’équipe aux Flèches d´Argent.

Vettel n´a jamais caché qu´il voulait depuis l´enfance piloter pour le Cheval Cabré et a coupé court aux spéculations lancées par son ancien chef.

« C´est bien de voir qu´il (Horner) soit au courant de tout et qu´il s´en entretient avec moi. Mais c´est complètement faux » explique ironiquement le pilote sans pouvoir réprimer un sourire.

Il rebondit sans cacher sa lassitude, sur les unes des journaux de ces dernières semaines, qui se montrent peu flatteuses à l´égard de l´équipe de Maranello.

« C´est normal que des choses soit dites : les gens sortent des paroles hors de leur contexte et les exagèrent. La plupart de ces choses sont des foutaises ».

Le pilote Ferrari a été par contre très surpris de voir que Christian Horner soit à l´origine de la spéculation.

« Jusqu´à maintenant il s´est toujours montré très fiable. Je ne sais pas avec qui il a bien pu discuter ni dans quelle humeur il se trouvait à ce moment-là. »

Vettel décoche une pique contre tous les journalistes qui se concentrent uniquement sur la période difficile traversée par son équipe.

« La presse allemande est comme celle que l´on trouve en Italie, quand il s´agit de se cantonner à dire du mal. »

L´Allemand continue de croire que l´écurie qui l´a tant fait rêver dans sa jeunesse va renouer avec la victoire. Selon lui, il faut avant tout faire preuve de patience et d’optimisme.

« Il y a un plan bien défini et pas n´importe lequel. La voiture fait des progrès. Il y a beaucoup de choses que l´on ne peut changer en une semaine. Ce genre de choses a besoin de temps. Quand on examine la situation de manière lucide, il est vrai que le pas en avant que nous avons fait n´est pas suffisant. Mais nous sommes très proches du but. Commencer à douter serait mauvais. »