Vettel contre Alonso : à quoi s’attendre ?

Les stratèges sont au travail dans les deux équipes

Par D. Thys

25 novembre 2012 - 11:03
Vettel contre Alonso : à quoi s'att

Sebastian Vettel n’est pas en pole position, ni même sur la première ligne, mais de sa quatrième place sur la grille de départ, il est toujours en position idéale pour remporter le titre mondial cet après-midi puisque Fernando Alonso est derrière lui.

“Ce ne fut pas un tour parfait (de la part de Vettel), mais nous ne devons pas absolument gagner la course, nous avons seulement besoin de surveiller Alonso,” reconnaît Helmut Marko, le conseiller de Red Bull pour le sport automobile.

Fernando Alonso a signé le huitième temps en qualification, mais il est à la septième place sur la grille de départ grâce à la pénalité infligée à Pastor Maldonado. Et il se dit dans le paddock que Ferrari pourrait imposer une pénalité à Felipe Massa pour que l’Espagnol gagne encore une place.

“Cette décision ne nous concerne pas et nous n’avons donc aucun besoin de perdre du temps à penser à ça,” déclare Sebastian Vettel.

Pour sa part, Massa affirme que la Scuderia Ferrari ne devrait pas prendre cette décision alors qu’elle l’avait pourtant fait dimanche passé à Austin.

“Nous ne nous battons pas seulement pour le titre des pilotes, nous devons aussi maintenir McLaren derrière nous dans le championnat des constructeurs. J’ai toujours été quelqu’un d’honnête et mes limites sont les limites du règlement,” affirme Felipe Massa.

Stefano Domenicali, patron de la Scuderia, a toutefois précisé qu’une pénalité volontaire de Felipe Massa était peu probable. D’autant plus que Massa est très proche de Vettel sur la grille de départ et qu’il pourrait essayer de le devancer dans le premier virage.

Vettel est-il inquiet de voir Massa si proche de lui sur la grille de départ ? “Il y a toujours des voitures proches de moi sur la grille de départ. Je m’ennuierais si j’étais seul,” déclare Vettel sur le ton de la plaisanterie.

“Nous n’avons pas besoin de chance pour remporter le titre, nous avons seulement besoin de ne pas avoir de malchance,” conclut Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull.

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