Vettel : Je connais deux Michael Schumacher

Un homme hors du commun

Par Franck Drui

28 juin 2017 - 15:58

Sebastian Vettel va peut-être réaliser son rêve d’enfant cette année. En effet, avec les résultats inscrits par Ferrari depuis le début de la saison, l’Allemand a de grandes chances de devenir champion du monde avec la mythique Scuderia.

Le pilote n’a jamais caché que c’est un des plus grands objectifs de sa carrière, pour le prestige qui entoure le Cheval Cabré, mais pas seulement : son idole, Michael Schumacher, a été sacré champion 5 fois alors qu’il pilotait pour l’équipe de Maranello.

Si Vettel était couronné à la fin de la saison, ce serait son 5e titre de champion du monde, à l’âge de 29 ans. Il pourrait alors viser le record de 7 titres de Schumacher.

"Je ne pense pas à ce genre de choses," confie-t-il. "Ce n’est pas un chiffre que je dois absolument atteindre. Michael Schumacher était pour moi une immense source d’inspiration, mais atteindre ou battre ses records est pour moi hors de question. Ce que je veux réussir, comme lui, c’est devenir champion du monde avec Ferrari."

"En même temps je sais aussi que j’ai déjà pu remporter 4 titres de champion du monde, je peux vraiment m’estimer heureux."

Vettel évoque ce qu’il a pu connaitre de son compatriote avant qu’il ne prenne sa retraite, à la fin de la saison 2012.

"J’ai en quelque sorte connu deux Michael Schumacher. L’un avec qui j’ai grandi lorsque j’étais encore un petit garçon. C’était comme si tu rencontrais Dieu en personne. Et puis, je l’ai connu en tant qu’adulte. La première fois, j’ai rencontré le champion, l’autre Schumacher, l’être humain."

"J’ai connu ce que Michael incarne, puis comment il est vraiment. Je ne l’ai jamais vu à côté de la plaque (il sourit), en dehors peut-être des fois où il s’autorisait quelques verres. Je ne l’ai jamais vu furieux. Je ne l’ai jamais entendu dire quelque chose qui n’aurait pas eu de sens. Il avait toujours tout sous contrôle."

"Il ne jouait aucun rôle, que ce soit assis dans un kart, dans un buggy lors de la Race Of Champions ou dans une Formule 1 – avec lui, tu avais toujours l’impression qu’il était le maître de la situation."