Vandoorne et Norris relativisent malgré une journée difficile

La journée de McLaren à Mexico n’a pas été simple. Stoffel Vandoorne a finalement pris le 15e temps en faisant un chrono en fin de deuxième séance, mais cela a été fait alors que tout le monde testait les pneus en vue des longs relais, et ça ne doit pas cacher le véritable niveau de la McLaren.

"C’était un vendredi correct" explique le Belge. "Je pense que pour tout le monde, ce sont probablement les pneus qui ont été le sujet de discussion principal. C’était important pour nous d’être sur la bonne voie et de voir les longs relais, et nous avons partagé les composés de pneus entre nous pour voir la dégradation. Je pense que tout le monde a eu des difficultés.

"C’est également une piste très glissante lorsqu’on débute le week-end et il y a beaucoup d’évolution au fil des séances, donc on verra comment ça se passe. En fait, pour nous, je pense que ce serait une bonne chose si c’était comme ça dimanche, ça rendrait certainement la course plus amusante."

Vandoorne n’ose pas estimer ce qu’est la hiérarchie après les premiers essais, même si le déficit de McLaren semble évident compte tenu du fait que les quatre autres moteurs Renault se trouvent dans le top 5 des deux séances. Mais comme toujours chez McLaren, c’est pris avec beaucoup de légèreté : "C’est difficile de dire où nous en sommes dans l’ordre de la compétition, car le peloton est en fait très serré."

"Les Red Bull ont certainement une longueur d’avance, mais derrière eux, cela semble très proche, donc si nous parvenons à régler quelques problèmes et à gagner un peu en performance, nous pourrions avoir de bonnes chances d’y arriver. Le plus important, c’est de gérer les pneus, et c’est la meilleure chance de marquer des points ici."

Lando Norris a roulé lors de la première séance à la place de Fernando Alonso, et le Britannique a été impressionné par la difficulté de gestion de la piste et des pneus : "C’est ma première fois ici à Mexico. La séance a été marquée par une forte dégradation des pneus et une piste sale, ce qui a rendu la voiture très difficile à piloter, donc il était assez facile de commettre des erreurs. "

"J’ai eu quelques blocages ici et là, mais dans l’ensemble, nous avons suivi le plan prévu et je pense que je me suis donné un bon ressenti de la voiture et de la piste. C’est l’essentiel pour moi, de sorte que lorsque je reviendrai ici l’année prochaine, je me sente tout de suite plus en confiance."

C’est clairement une expérience que l’actuel pilote de F2 n’avait pas encore vécue : "Pour ce qui est du pilotage, c’était très délicat, avec le plus faible appui aérodynamique qu’il m’ait été donné d’avoir. C’était bien de vivre à nouveau quelque chose de différent, et pour ce qui est de mon apprentissage, ce fut une séance productive."