Un plan B pour aider Honda avec son V6
Faute de pouvoir recevoir de l’aide de Mercedes
Il y a maintenant deux équipes qui sont officiellement opposées à ce que Mercedes puisse, éventuellement, porter assistance à Honda pour le développement de son moteur, dans le cadre de la convergence des performances souhaitée par la FIA.
Bob Fernley, le directeur adjoint de Force India, avait déjà fait connaitre sa position lors du week-end du Grand Prix d’Espagne.
"En tant que client de Mercedes, nous payons pour nos moteurs mais aussi pour ses développements. J’aurais certainement un avis très négatif si nous devions partager cette technologie avec une autre équipe, qui est concurrente de la nôtre."
Le docteur Helmut Marko, qui représente Red Bull, motorisée par Renault, fait aussi connaitre la position de l’équipe autrichienne.
"Je ne sais pas si c’est vrai (que Mercedes pourrait aider Honda) mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Il y a déjà des règles très, très strictes en matière de coopération, sur les châssis."
Devant les critiques, Mercedes ne semble plus disposée à vouloir aider Honda, comme l’admet Toto Wolff.
"Honda est une grande marque, prestigieuse, qui est certes dans une situation difficile à l’heure actuelle. Au final, je suis persuadé qu’ils vont réussir à s’en sortir et qu’ils n’ont pas besoin de notre aide."
Afin de ne pas laisser Honda seul, un plan B a été pensé ces derniers jours : la compagnie autrichienne AVL, qui a déjà aidé Renault avec son V6 ces dernières années, pourrait être mobilisée pour aider les Japonais à surmonter leur crise, tant du côté de la fiabilité que des performances.
"Passer par des ingénieurs indépendants de toutes les équipes est certainement la meilleure solution," conclut un ingénieur motoriste, qui souhaite rester anonyme.