Sainz n’avait pas les bons réglages sur sa Renault
La course de Carlos a été terne et sans saveur
Carlos Sainz a pris le départ depuis la 19e place de la grille de départ (pénalité pour changement de moteur) et c’est à la porte des points qu’il termine le Grand Prix de Belgique. Ce week-end n’ira donc pas dans le tiroir où il range ses bons souvenirs…
"Nous avons pris le risque de prendre le départ avec les pneus médiums," raconte Carlos Sainz. "Je voulais remonter dans le classement durant la première moitié de la course, mais ces pneus n’ont jamais vraiment bien fonctionné. Je perdais beaucoup de temps dans le deuxième secteur. Pour tout vous dire, nous n’étions pas dans le rythme aujourd’hui. Je n’étais pas en confiance dans le deuxième secteur et il était donc difficile de remonter dans le classement."
Que manque-t-il à la Renault pour se rapprocher des voitures de tête ? "Elle est en retrait dans tous les domaines, mais surtout dans les virage moyens et rapides. Là, il nous manque beaucoup. Les équipes les plus compétitives peuvent embarquer plus d’appuis et cela leur donne une meilleure stabilité dans le premier et le dernier secteur. Nous devons enlever des appuis et cela génère une plus grande dégradation et une surchauffe des pneus. Cela compromet de nombreuses choses."
Et le Moteur ? "Pour ce qui est du moteur, nous devons attendre des circuits qui nous seront plus favorables. Mais la voiture doit aussi évoluer. Nous n’avons rien fait de bon ce week-end avec notre niveau moyen d’appuis aérodynamiques. La voiture était très instable et faisait trop souffrir les pneus arrière," précise encore le pilote espagnol.