Renault pense que ses rivales ont peur d’elle

Red Bull avait décidé de ne pas libérer Daniel Ricciardo pour les essais d’Abu Dhabi, fin novembre. S’il s’agit là d’une pratique plutôt répandue en temps normal, Renault assure qu’il faut y voir la craindre de Red Bull face à sa montée en puissance possible avec l’arrivée de l’Australien.

"Il y a toujours des choses que l’on apprend de l’interaction avec un pilote" a déclaré Budkowski. "Il a été dans le simulateur, il a travaillé avec les ingénieurs. C’est difficile car il n’a pas piloté la voiture, alors que nous aurions aimé qu’il la conduise à Abu Dhabi, mais nous n’y sommes pas parvenus."

"Nous sommes déçus de ne pas avoir pu avoir son avis sur la voiture de l’an dernier, car cela nous aurait été très utile. D’un autre côté, le fait que cela ne se soit pas produit, sans pointer du doigt, est très flatteur pour nous parce que cela signifie que les gens ont peur de nous et ne veulent rien nous donner qui pourrait être un avantage concurrentiel."

Avec son nouveau pilote, Renault veut rentrer dans une nouvelle dimension : "C’est un vainqueur de course et il nous apporte une expérience que nous n’avons pas dans l’équipe aujourd’hui. Il travaille avec une équipe de haut niveau depuis un certain nombre d’années et il est donc évident qu’il va nous aider à mieux comprendre le développement de la voiture et sa configuration, ce qui est un apprentissage utile pour nous."

"En plus de cela, c’est une motivation énorme pour toute l’équipe d’avoir quelqu’un comme Daniel, d’abord parce que c’est Daniel et donc le pilote et la personne que l’on connaît, mais aussi parce qu’un vainqueur de course et potentiellement de championnats croit en nos projets et rejoint notre organisation à ce stade. Ça en dit long sur le projet et sur ce que nous essayons de construire ici et que nous espérons construire avec Daniel."