Räikkönen : J’ai trop souvent fini deuxième en Hongrie

Une victoire, à nouveau, cette année ?

Par Franck Drui

20 juillet 2013 - 08:23
Räikkönen : J'ai trop souvent (...)

Avec quatre deuxièmes places et une victoire à Budapest, le Finlandais estime savoir ce qu’il faut faire pour réussir un grand week-end en Hongrie.

Quel est le secret de la réussite d’un week-end en Hongrie ?

J’ai trop souvent fini deuxième en Hongrie, alors je sais toute l’importance d’être en tête au premier virage. DRS ou pas, il n’est jamais simple de dépasser sur le Hungaroring. Pour que le week-end se passe bien, il fait réussir de bons essais libres, une grosse performance en qualifications et enfin un départ parfait en course.

Pourtant, vous avez remporté votre seule victoire ici, en 2005, en partant de la quatrième place…

J’ai pris un très bon départ et j’étais deuxième à la fin du premier tour. Ensuite, tout s’est bien enchainé.

Comment est l’ambiance en Hongrie ?

C’est toujours un plaisir de venir en Hongrie. Le tracé n’est pas le plus difficile de tous, mais c’est un endroit qui propose de vrais challenges, parce qu’il y fait généralement très chaud, ce qui implique une course très éprouvante. Bien sûr, la chaleur a rendu service à notre voiture cette année, donc cela va nous arranger. Mais seule la victoire nous épargnera de souffrir de la chaleur.

Quels sont les paramètres les plus importants pour que la voiture soit rapide au Hungaroring ?

La tracé est tellement lent, tellement sinueux que deux choses comptent vraiment : précision en entrée de virages et excellente motricité. Si vous avez ces deux qualités, la voiture sera excellente pour la course.

Comment assurer un bon départ ?

Evidemment, il faut se trouver en première ligne après les qualifications, mais aussi éviter la partie sale de la piste. Il suffit de regarder les courses disputées cette saison pour constater que la partie sale de la piste est un vrai désavantage au départ.

D’une certaine façon, c’est aussi un peu votre Grand Prix ‘à la maison’…

La Hongrie a été souvent surnommée le Grand Prix de Finlande. Beaucoup de mes compatriotes viennent sur cette course chaque année et cela fait toujours plaisir de voir s’agiter les drapeaux bleu et blanc.

D’autres réflexions après votre deuxième place en Allemagne, si proche de Vettel ?

Nous avons pris de gros points et la voiture était excellente. Encore une fois, nous avons constaté que la forte température lui convenait bien et c’est aussi le cas, habituellement à Budapest, alors cela va nous plaire. Bien sûr, on ne sait jamais avant d’avoir conduit la voiture actuelle sur ce circuit. En Allemagne, ma radio fonctionnait mal et j’ai été bloqué derrière les Mercedes, ce qui a ralenti ma course. Les performances des voitures étaient très proches et il est plus facile de dépasser sur le Nürburgring, donc il faudra très bien se qualifier au Hungaroring.

Avec le recul, était-il possible de faire l’impasse sur votre dernier arrêt en Allemagne ?

Mes pneus semblaient en bonne forme quand je me suis arrêté, mais vous ne pouvez pas savoir combien de temps ils auraient tenu ou ce qui aurait pu se produire en course. Le problème de radio ne nous a pas aidés, mes ingénieurs ne pouvaient pas m’entendre, même si moi je les entendais me questionner. Il est facile de dire ‘il aurait fallu faire ceci’, mais vous ne savez pas avant d’avoir appliqué cette stratégie. J’étais sur les talons de Seb [Vettel] à la fin, après avoir stoppé pour passer les gommes tendres. Mais peut-être que je me serais trouvé légèrement devant lui, plutôt que derrière, si nous avions procédé un peu différemment.

C’était votre meilleur résultat en Allemagne. A-t-il plus de saveur que les précédents ou seule la victoire est-elle jolie ?

Evidemment, nous sommes là pour essayer de gagner. Nous n’avons pas pu le faire parce que nous n’étions pas suffisamment rapides. Mais pour l’équipe c’est un bon résultat après deux courses plutôt difficiles. J’ai perdu encore des points par rapport au leader, Seb, puisqu’il a gagné, mais la saison est longue et si nous continuons à nous placer en condition de nous battre pour la première place, je pense que nous pourrons vaincre à nouveau.

Pourrez-vous faire mieux à Budapest ?

Cela ne sert à rien de spéculer avant d’arriver sur place. J’espère bien que nous obtiendrons le résultat que nous cherchons. Ce serait bien de partir en vacances et de recharger les batteries sur un très bon résultat, mais surtout, le plus important ce serait de marquer des gros points.

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