Petrov se donne le temps d’apprendre

Vitaly Petrov est devenu le premier pilote russe en F1, mais il n’aura pas la pression de son pays derrière lui. La Russie n’est malheureusement, selon lui, pas vraiment intéressée par la Formule 1 pour le moment mais il espère changer les choses.

"Je me considère comme un pilote de F1. Russe, oui, mais sans autre responsabilité que de faire de mon mieux" confie Petrov au magazine Auto Hebdo. "Les soutiens russes doivent venir, l’opportunité est réelle, le pilote russe de F1 est là ! Ce pays doit s’ouvrir à ce sport, pour lequel elle n’a aucune histoire et dont elle ne sait rien. J’espère être ce point de départ."

Vitaly aurait pu commencer en 2009, en cours de saison mais il a refusé. Ce n’est pas la bonne solution pour débuter en F1 selon lui. "Grosjean a commis une énorme erreur en débarquant en F1 à mi-saison. Il avait beaucoup plus à perdre qu’à gagner, surtout avec une voiture dont Alonso ne tirait rien de bon. Une équipe m’a demandé, mi-2009, de prendre la saison en marche. J’ai refusé, et mon père m’a soutenu. Une saison, il faut l’entamer, pas la prendre en cours de route."

Petrov va donc aborder la Formule 1 par le bon bout, avec une grande équipe et en début de saison. Les objectifs sont simples : "terminer les courses, faire de mon mieux, marquer des points. Ni moi ni l’équipe ne pouvons demander plus. Le plus important est d’apprendre un maximum" conclut Vitaly.