Petrov est plutôt content de ses essais

Vitaly Petrov est plutôt content de ses essais hivernaux, des progrès effectués par la Renault R31 au fil des kilomètres et de sa meilleure compréhension des pneus Pirelli.

« Cette voiture marche bien, nous avons réussi à faire pas mal de kilomètres », a-t-il déclaré mercredi soir. « Le premier jour des essais, je n’étais pas content de la voiture. Je pensais être peut-être dans le pétrin parce qu’elle était vraiment difficile à piloter avec ces pneus. »

« Quand l’arrière partait, vous ne pouviez rien faire parce que ça allait trop vite. Avec les Bridgestone, nous arrivions à gérer, on pouvait glisser, un peu comme en rallye. Mais, avec ces pneus, si ça part, ça part, et c’est difficile à contrôler. »

« Maintenant, nous avons de nouveaux éléments aérodynamiques et beaucoup de nouvelles pièces, qui ont arrangé les choses. Je pense que ce sera encore mieux après quelques Grand Prix, quand nous aurons d’autres nouvelles pièces », a-t-il continué.

Le Russe s’est longuement étendu sur le sujet des pneus, confirmant leur usure rapide et le caractère définitif de leur perte de performance.

« Nous avons essayé de les faire tenir, aujourd’hui. Avec les Bridgestone, si vous faisiez une erreur, bloquiez une roue ou faisiez surchauffer le pneu, vous pouviez être plus délicat et le pneu revenait. Mais maintenant c’est impossible », a-t-il expliqué.

« La stratégie va être importante », a-t-il ajouté. « Savoir s’il vaudra mieux rentrer un peu plus tôt ou rester en piste plus longtemps sera assez délicat parce que ça dépendra de la performance de votre voiture et du trafic. Aujourd’hui, nous avons essayé de rester assez longtemps en piste, mais ça n’a aucun sens quand vous perdez trois ou quatre secondes au tour. »

Avec toutes ces inconnues, Petrov se garde bien de faire le moindre pronostic quant à la hiérarchie cette saison.

« Il est difficile de dire où je me situe et où chaque équipe se trouve. La Red Bull a l’air solide, mais pour le reste je ne sais pas », a-t-il indiqué.