Mercedes : Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué

La pression est définitivement mise sur Mercedes par tous les acteurs de la Formule 1. Que ce soit l’équipe d’usine ou ses partenaires, tout le monde les place en favori pour Melbourne. Le V6 Mercedes a été de loin celui qui a parcouru le plus de tours à Jerez et à Bahreïn. Il n’a toutefois pas été épargné par les casses, même si ces dernières sont survenus à des kilométrages plutôt élevés.

C’est pour cela qu’Andy Cowell, responsable moteur de Mercedes en F1, reste très prudent avant l’Australie.

"Nous sommes prudents, nous faisons attention et nous essayons de ne pas trop sourire après les nombreux kilomètres accumulés à Bahreïn et les performances enregistrées," déclare le Britannique à Autosport.

"Il est impossible de dire quel est notre véritable niveau en termes de préparation. La course continue de plus belle pour minimiser tous les risques liés à la fiabilité d’ici au premier Grand Prix. Il y a donc beaucoup de travail pour Melbourne mais nous sommes aussi très conscients qu’une longue saison nous attend et que ce n’est qu’après la dernière course que nous pourrons tirer une éventuelle satisfaction de ce championnat."

Cowell pense que le premier Grand Prix pourrait nous réserver des surprises.

"Nous en avons souvent à Melbourne. Nous avons déjà vu des voitures avoir du mal à faire une distance de course en essais et finir cette course sur le podium. Cela peut encore arriver. Melbourne sera une course excitante pour cette nouvelle ère de la F1 hybride. Je ne sais vraiment pas comment cela va se dérouler."

Et concernant les problèmes attendus par Mercedes plus spécifiquement ? "Il n’y en a pas mais tout réside dans les détails. Certes, avec 18.000 kilomètres e piste pour notre moteur, nous avons couvert une grande partie des problèmes. Mais pas tous, ce n’est pas possible."