Marmorini a soigné les détails autour du moteur Ferrari

Un travail d’optimisation qui se s’arrête jamais

Par D. Thys

2 février 2013 - 11:08
Marmorini a soigné les détails (…)

Cela fait quelques années déjà que le règlement ne permet plus aux constructeurs de modifier des éléments internes de leur moteur afin d’en améliorer ses performances. Chez Ferrari, comme chez d’autres, c’est donc surtout sur l’amélioration de la fiabilité qu’on se concentre, même si le bloc de la Scuderia a été excellent l’année passée dans ce domaine.

"Nous ne sommes pas autorisés à modifier le moteur pour améliorer ses performances, nous travaillons donc sur l’amélioration de son niveau de fiabilité," confirme Luca Marmorini, le responsable du département en charge du développement des moteurs et de l’électronique. "L’année passée, grâce aux analyses des données recueillies lors des essais privés d’hiver, nous avions déjà réussi à améliorer la fiabilité de notre moteur et de réduire les coûts. Le moteur de cette année a été modifié à l’endroit où il est fixé au châssis et à la boîte de vitesses afin qu’il soit le mieux intégré possible à la voiture."

"Nous avons aussi travaillé sur l’amélioration de ses performances, mais c’est surtout grâce à l’aide de nos amis de chez Shell. Nous considérons en effet que les lubrifiants aident à minimiser la baisse de performance des moteurs durant leur cycle de vie. Notre objectif est de fournir à nos pilotes un moteur qui soit aussi performant lors de première à la troisième course, car avec les règles actuelles, un moteur doit disputer trois Grands Prix en moyenne," poursuit l’ingénieur italien.

Dans le règlement de cette année, il n’y a aucun changement majeur concernant les systèmes électroniques, mais les ingénieurs de Ferrari se sont quand même penchés dessus pour faire un travail d’optimisation.

"Notre objectif était de diminuer le poids de notre système électronique et pour y arriver, nous avons adopté des solutions innovantes. Pour la première fois, nous allons utiliser le système TAG 320 qui est la base du système standardisé qui sera obligatoire l’année prochaine. L’utilisation de ce nouveau système nous a obligés à concevoir un nouveau logiciel et à le tester. Nous avons aussi développé de nouveaux outils de programmation. Pour ce qui concerne le KERS, celui que nous avons développé pour la saison 2009 est le mieux adapté à la F1 selon nous. Il est compact et nous pouvons le placer sous le réservoir d’essence. Pour cette année, nous avons encore réussi à diminuer son poids et son volume," ajoute Marmorini.

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