Lopez nie les soucis financiers de Lotus

Avec les paiements de salaire de Kimi Räikkönen en retard et une dette qui s’élève à 120 millions, on pourrait penser Lotus en difficultés sur le plan financier. Mais le propriétaire de l’équipe, Gerard Lopez, explique qu’il n’en est rien car une grande partie de la dette est en réalité due à l’équipe-même.

"C’est 120 millions", confirme-t-il concernant le montant, "mais nous devons 80 % à nous-mêmes, à Genii, parce qu’on ne sponsorise pas l’équipe mais qu’on la finance à travers des prêts."

Et Genii ne va pas demander à Lotus de payer immédiatement, car ce n’est pas le principal souci pour le moment. "Premièrement, je veux assurer que l’équipe continue d’être bien financée. Que nous récupérions l’argent maintenant ou plus tard, nous verrons. Nous continuons de chercher des partenaires pour l’équipe. Le problème n’est pas de récupérer l’argent rapidement maintenant."

Lopez précise que c’est pour cela que Lotus n’a pas de sponsor titre actuellement : ils ne veulent pas signer n’importe quoi de manière précipitée. "Nous aurions pu signer un contrat bon marché. Mais je crois que d’un point de vue performance, nous avons besoin d’un sponsor qui paie vraiment bien. Nous ne voulons pas signer maintenant quelque chose pour trois, quatre ou cinq ans, que nous regretterions plus tard."

D’un point de vue performance en piste, Lopez est confiant, non seulement pour la suite de la saison, mais aussi pour la saison prochaine. "Nous travaillons actuellement sur une voiture avec un plus long empattement pour Monza. Je crois que nous sommes en très bonne position."

Kimi Räikkönen est au centre de toutes les spéculations sur le marché des transferts : Lotus, Red Bull, Ferrari, où ira-t-il en 2014 ? Lopez ne peut pas répondre à la question. "Je ne sais pas. Je ne sais pas s’il pourrait aller dans la même équipe que Vettel ou Alonso. Je n’en ai aucune idée."

Mais même si l’équipe perdait son pilote phare, Lopez n’est pas inquiet, car il sait que son équipe attirera toujours les pilotes puisqu’elle lutte en haut du classement. "Quand vous avez une très bonne voiture, vous avez toujours des options en Formule 1. Nous sommes très proches de Renault et nous savons donc que nous aurons une voiture compétitive l’année prochaine également. Donc il y aura toujours des pilotes qui voudront être avec nous."