Les qualifications, une situation ’dingue’ pour Lauda

Les équipes et les pilotes étaient unanimes...

Par Franck Drui

1er avril 2016 - 10:43

À Bahreïn, les dirigeants de la Formule 1 devraient se réunir une nouvelle fois pour faire avancer le dossier du nouveau format de qualifications introduit à Melbourne. En effet, pilotes et écuries s’étaient montrés très critiques à son égard et poussaient pour repasser à l’ancien format. Mais cet hypothétique retour en arrière ne se fera au mieux qu’après le Grand Prix de Barheïn.

« C’est dingue, parce que nous avons vu ce qui s’était passé en Australie, déclare ainsi Niki Lauda. Les équipes et les pilotes étaient unanimes. Jean Todt veut toutefois réessayer, tout comme Bernie Ecclestone. Tout ça parce qu’ils ont l’impression qu’on a marché sur leurs plates-bandes. Ils disent ‘c’est nous qui faisons les règles !’ alors maintenant, nous avons encore ces qualifications stupides. »

Les ‘chaises musicales’ seront donc toujours en vigueur à Bahreïn, et Todt comme Ecclestone seront présents en vue de la nouvelle réunion. Günther Steiner, le directeur de Haas, espère ainsi que « ça se passera mieux ici, mais nous nous réunirons après les qualifications pour décider de la suite des opérations ».

Mais on se fait peu d’illusions dans le paddock concernant le spectacle des qualifications : « mes ingénieurs disent que ce sera exactement pareil qu’en Australie, déclare ainsi Lewis Hamilton. Les fans seront donc à nouveau mécontents. J’espère simplement que ça changera ensuite. »

Et le champion du monde en titre n’est pas le seul, puisque tous ses collègues semblent aussi mécontents et que certains suggèrent qu’il faudrait que l’un des leurs siège à la Commission F1.

« Nous avons des idées différentes, mais je ne vais pas entrer dans les détails pour le moment, affirme ainsi Nico Rosberg. Les qualifications sont l’exemple parfait : il est inconcevable que tout le monde soit contre ce format et souhaite revenir à l’ancien, mais que nous ne puissions rien faire à cause d’une poignée de gens. En tant que pilotes, nous voulons davantage contribuer à prendre les bonnes décisions pour la Formule 1. »