Les pilotes en accord avec la décision des commissaires pour Hamilton
Ricciardo, Pérez et Verstappen n’y voient aucun souci
Daniel Ricciardo n’a pas été surpris de la clémence des commissaires de course envers Lewis Hamilton, la semaine dernière à Hockenheim. Selon l’Australien, la faute de Hamilton n’était pas évidente et n’a surtout pas changé grand chose.
"J’étais hors course donc ça ne m’a pas trop dérangé" explique Ricciardo. "Je sais qu’il est clair dans mon esprit que si l’on rentre dans les stands après le cône, et dans ce cas, s’il était rentré en faisant l’inverse, il y a infraction. Mais en l’évitant comme il a fait, je ne pense pas que ça ait changé grand chose."
"Comme je le vois, il a fait une belle course en partant d’où il était. Cela devrait être noir ou blanc donc je ne dis pas que les circonstances devraient affecter la décision. Mais ça me semblait correct, il méritait la victoire. S’ils lui avaient pris la victoire, ça aurait été un peu rude."
Sergio Pérez est du même avis que Ricciardo : "C’était difficile à décider mais quand on regarde la règle, c’est clair, c’était sous voiture de sécurité et il est revenu en piste en sécurité. Je pense que les commissaires ont regardé attentivement et décidé de lui donner une réprimande, ce qui me semble juste. Je pense qu’ils ont pris la bonne décision."
Pour Max Verstappen, cette décision sera l’occasion de créer un précédent au cas où la situation se reproduise à l’avenir : "Je sais avec la caméra embarquée de Lewis que c’était très confus pour lui. Ce n’est pas à moi de décider s’il méritait une pénalité. Dans les règles, ce n’est pas autorisé et ils lui ont donné une réprimande."
"J’imagine qu’à l’avenir, pour chaque équipe, cela rendra un peu plus clair où se situe la limite de la réprimande dans un cas de confusion similaire. J’espère qu’ils sauront avoir une rigueur similaire avec les autres équipes aussi."
Hamilton reconnaît qu’il voulait rester en piste et que s’il n’avait pas hésité, il n’y aurait pas eu de souci, mais surtout que Mercedes doit travailler ses réactions en urgence, alors qu’on a aussi vu Valtteri Bottas perdre du temps à cause de pneus qui n’étaient pas prêts, lors de la même séquence d’arrêts aux stands.
"Si je pouvais revenir en arrière, je me tiendrais à ce que je voulais faire, à savoir rester en piste, afin de ne pas créer ce scénario. C’est une chose sur laquelle on doit travailler car nous prenons toujours des décisions en une fraction de seconde. L’équipe a eu peu de temps pour prendre une décision. Mais si nous avions le temps de discuter, nous serions arrivés à la conclusion que je devais rester en piste, mes pneus étaient bons."