Les journalistes prennent la défense du Grand Prix du Brésil

Les journalistes brésiliens ne croient pas vraiment aux menaces de Bernie Ecclestone concernant le Grand Prix d’Interlagos.

Le Britannique avait averti à Montréal que le contrat liant la Formule 1 au Brésil pourrait être cassé si les travaux de modernisation à effectuer n’étaient pas réalisés. Ecclestone indiquait même que la course de novembre pourrait être la dernière sur ce circuit.

Victor Martins, le journaliste du programme UOL Grande Premio, trouve l’attitude du grand argentier de la F1 "puérile".

"Le Brésil a un contrat jusqu’à la fin de la saison 2020 après tout."

Son collègue Gabriel Curty ajoute : "La F1 se plaint toujours de contrats non respectés, alors il ne me semble pas logique que ce soit maintenant Ecclestone qui veuille casser un accord à si long terme."

A Bakou, Ecclestone a toutefois répété aujourd’hui que la situation d’Interlagos, comme celle de Monza, ne sont pas encore réglées. Il imagine d’ailleurs un calendrier de la F1 réduit à 20 ou même 18 Grands Prix l’an prochain si les problèmes financiers de divers promoteurs ne sont pas résolus d’ici là.