Leclerc est heureux de courir à domicile

Charles Leclerc va disputer son premier Grand Prix de Formule 1 à domicile. Et le terme domicile est loin d’être galvaudé puisque le Monégasque vit sur la ligne de départ du circuit. Il reconnaît être heureux de jouer à domicile.

"Ce sera de la folie" explique le pilote Sauber. "Depuis que je suis né, je regarde le Grand Prix chaque année à Monaco, en rêvant d’y participer un jour. L’an dernier, j’étais en Formule 2 mais cette année, c’est la F1. Il n’y a rien de mieux que la Formule 1, donc c’est déjà super mais je suis sûr que j’aurai beaucoup d’émotions."

Il reconnaît que le tracé de Monaco ne ressemble pas aux routes telles qu’elles sont le reste de l’année : "Je connais très bien ces rues par bus pour aller à l’école le matin, ou en marchant avec des amis. Mais hormis cela, je ne l’ai fait qu’une fois dans une voiture de course. C’est difficile à comprendre mais quand vous le faites à 300 km/h proche du sol, vous voyez les virages différemment."

"En F2, je découvrais totalement la piste. Ce n’était pas comme si je connaissais la piste. Je connaissais où ça allait et je connaissais les bons restaurants, mais ça n’aide pas pour la performance ! Ce n’est pas un nouveau circuit car je l’ai essayé l’an dernier mais c’est comme Bakou, où je ne connaissais pas encore le circuit comme pilote de F1."

Il va donc essayer, comme à Bakou, de passer au travers des embûches et pourquoi pas aller chercher des points pour Sauber, ce qui serait son troisième top 10 consécutif : "Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi attendre car nous nous attendions à un week-end difficile à Barcelone, et au final c’était notre deuxième Q2 consécutive avec un point en course."

"A Bakou, nous nous attendions à être plus performants et nous avons profité des accidents devant, mais à Barcelone, nous ne nous attendions pas à de telles performances, donc c’était une bonne surprise. J’espère que nous aurons tort sur nos attentes ici aussi car nous prévoyons quelques difficultés, puisqu’il faut beaucoup d’appui et que c’est une de nos faiblesses actuellement."