Le rachat de Force India contesté par la famille Mazepin
La justice risque d’être saisie
C’est le milliardaire Lawrence Stroll, dont le fils évolue chez Williams, et ses investisseurs, qui ont finalement été choisis par les administrateurs judiciaires pour sauver Force India.
Mais, comme nous vous le révélions en primeur en juillet dernier, la famille de Nikita Mazepin (pilote essayeur russe de l’équipe, en photo) était aussi sur les rangs.
Dimitri Mazepin, son père, est également un milliardaire et a fait savoir que son offre n’avait pas été correctement considérée selon lui.
La société Uralkali, dirigée par Mazepin, estime que FRP Advisory n’a pas choisi le meilleur repreneur, celui qui allait dans l’intérêt de tous les créanciers de Force India mais aussi pour l’avenir de l’équipe à long terme.
FRP Advisory a déjà répondu sur le fait que toutes les candidatures ont été traitées de façon équitable mais Uralkali note que, très souvent, ses appels téléphoniques ou ses mails sont resté sans réponse et que le délai de soumission des offres n’était pas réaliste.
Uralkali se donne raison aujourd’hui puisque le sauvetage n’est toujours pas officialisé devant une cour de justice. Et le plan à 5 ans proposé par les Russes était pourtant meilleur selon eux.
Que va-t-il se passer maintenant ? L’affaire pourrait aller devant les tribunaux puisque Mazepin indique ne pas abandonner.
Ses consultants indiquent prendre conseil auprès de ses experts et de ses avocats. La FIA, la FOM et Jean Todt ont été contactés, une lettre de protestation a été envoyée à la justice britannique.
Mazepin peut-il ainsi bloquer le rachat de Force India ? C’est malheureusement possible dans cette bataille de milliardaires entre la Russie et le Canada...