Le Red Bull Ring était le circuit préféré de Hartley...

... lorsqu’il jouait aux jeux vidéo !

Par Emmanuel Touzot

28 juin 2018 - 13:26
Le Red Bull Ring était le circuit (...)

Brendon Hartley va découvrir dans la réalité un circuit sur lequel il fait une révélation : le Red Bull Ring, qui s’appelait A1 Ring il y a une vingtaine d’années, était sa piste préférée lorsqu’il jouait aux jeux vidéo de Formule 1 !

"C’est une grande course pour nous, car c’est la maison de Red Bull. C’est une piste sur laquelle j’ai couru en LMP2 et je l’apprécie vraiment. C’est drôle parce que lorsque j’étais gamin, je jouais aux jeux vidéo Grand Prix 3 et Grand Prix 4 sur l’ordinateur et pour une raison que j’ignore, c’est cette piste que je jouais toujours" s’amuse Hartley.

"Le circuit était connu à l’époque sous le nom d’A1 Ring, donc je le connais bien pour avoir été un enfant de 10 ans jouant à des jeux vidéo. Qui sait, je l’aimais peut-être parce que les enfants ont une courte durée d’attention et que c’est un tour de piste très court !"

Il est heureux de le découvrir en vrai sous les couleurs d’une équipe Red Bull : "Je pense que c’est un rendez-vous palpitant pour tous ceux qui travaillent pour Red Bull car il y aura beaucoup de soutien à domicile, et j’ai hâte à ce week-end parce que nous aurons un aileron avant évolué. L’endroit a beaucoup d’histoire et de caractère et le cadre lui-même est vraiment beau."

Hartley analyse ensuite le tour du circuit autrichien : "Bien qu’il soit court, c’est quand même un circuit difficile, assez rapide dans les deux derniers secteurs. Les lignes droites ne sont pas très longues ici, donc c’est un tour intense avec peu de chance de respirer, et on y est très tendus, tant il y a de tours."

"Il y a quelques points délicats, notamment le cinquième virage, où le freinage est en descente et où il est très facile de bloquer les freins, contrairement au virage juste avant le freinage en montée, ce qui vous donne beaucoup plus de potentiel parce que vous avez de la gravité sur le côté. Ça fait partie de la complexité de tirer le maximum d’une voiture de Formule 1."

Il pointe ensuite du doigt le plus important à gérer sur ce circuit, au niveau du pilotage : "Il est également important d’avoir un bon freinage, puisque les phases de freinage sont une partie importante de notre travail. Ça conditionne le passage en virage, qui conditionne lui-même la vitesse de sortie. Ce moment où nous attaquons la pédale de frein définit l’attitude de la voiture."

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