Le Qatar pousse de plus en plus fort pour avoir la F1

Alors que deux Grands Prix sont déjà courus au Moyen-Orient, à Bahreïn depuis 2004, et à Abu Dhabi depuis 2010, le Qatar aimerait à son tour entrer dans le monde de la Formule 1.

Nasser Khalifa al Attiyah, vice-président de la FIA, assure que cela serait très bon pour la région, même si Bahreïn possède un droit de veto sur un éventuel Grand Prix au Qatar. Bernie Ecclestone a d’ailleurs rappelé au mois de Décembre que Bahreïn avait bel et bien son mot à dire quant à la participation d’un autre pays du Moyen-Orient au championnat. La course d’Abu Dhabi peut d’ailleurs avoir lieu du fait que sa manche se déroule loin de celle de Sakhir dans le calendrier.

Al Attiyah affirme lui qu’une manche au Qatar serait bénéfique à l’ensemble du Moyen-Orient.

"C’est une bonne chose pour la région qu’il y ait de la rivalité entre les différents pays," affirme celui qui est par ailleurs dirigeant du sport automobile qatari. "Tout le monde veut prouver que ses courses sont les meilleures, cela a aidé dans tous les autres pays."

"Bien sûr, nous sommes spécialisés depuis le début dans les courses de motos, spécifiques à notre région, mais je n’ai aucun doute sur le fait que nous pouvons penser à accueillir la Formule 1 ou d’autres courses automobiles."

Pour séduire Ecclestone, la Formule 1 pourrait se rendre sur un tout nouveau circuit, un circuit urbain, celui de Lusail. A ne pas confondre avec le circuit permanent déjà existant, Losail.

Enfin, Al Attiyah affirme ne pas avoir que la Formule 1 dans le collimateur.

"Nous aimerions également accueillir le championnat du monde d’endurance, mais ils ont un accord exclusif avec Bahreïn, et nous verrons s’ils sont d’accord pour autoriser le Qatar à entrer dans la série. Nous avons déjà les courses de Porsche GT tout comme Bahreïn et Dubaï, alors nous sommes capables de travailler ensemble," conclut al Attiyah.