La semaine de Daniil Kvyat a été très chargée en Russie
Il se concentre désormais sur le week-end de course
Daniil Kvyat vit une semaine animée avec le Grand Prix de Russie, son épreuve à domicile, et son anniversaire. Entre célébrations, opérations promotionnelles et événements le mettant en avant, le Russe n’a pas une minute à lui et voit avec plaisir l’engouement de son pays pour la F1.
"En effet, et on s’attend toujours à ce que ce soit le cas lors de son Grand Prix à domicile" rappelle-t-il. "Je pense que c’est un privilège pour n’importe quel pilote, et je le ressens comme tel. J’étais à Moscou il y a quelques jours pour des événements divers et la journée de jeudi ici a été très chargée, mais c’était quand même plaisant, j’étais entouré de personnes très agréables".
"J’ai l’impression que les tribunes sont pleines depuis la première année, c’est donc très bien. Il n’y a pas beaucoup mieux à faire, donc il faut conserver cette dynamique. Nous verrons cette année mais je m’attends à voir du monde ici dimanche et la météo sera bonne, ce qui devrait aider les gens à prendre du plaisir. J’espère que la course sera intéressante".
Malgré les nombreuses sollicitations auxquelles il doit répondre, le pilote Toro Rosso ne sent pas une pression accrue par le simple fait d’être en Russie : "C’est ma quatrième course à domicile. Cela a toujours été une semaine chargée hors piste mais à partir du vendredi, c’est un week-end comme les autres en piste. Il faut simplement se concentrer sur son travail et faire au mieux".
Malgré des performances positives, Toro Rosso peine à concrétiser à cause d’une fiabilité douteuse. Kvyat a marqué des points lors de la première course mais a été en difficulté depuis.
"C’était tout de même un privilège de finir en Australie pour moi. C’état un bon début mais il était plus important de savoir que nous avons le rythme pour signer de bons résultats. La Chine et Bahreïn ne nous ont pas souri mais l’équipe fonctionne très bien sur le plan opérationnel, tout le monde est très professionnel, surtout quand on voit comment le peloton est serré, chaque détail fait la différence. Il faut aller chercher sa limite en qualifications et en course".
A défaut d’avoir une idée précise du niveau de compétitivité de la STR12, Kvyat commence à avoir une vision nette de ses forces et faiblesses : "Je dirais justement qu’elle est polyvalente. Elle a affiché un niveau similaire sur toutes les pistes jusqu’ici, toujours au niveau pour se battre pour les points. Comme je l’ai dit, il faut que tout se déroule parfaitement car la différence entre la quatrième et la septième équipe est faible".
La dernière fois qu’il s’est rendu à Sotchi, Kvyat était pilote Red Bull. C’est même la dernière fois qu’il l’a été puisqu’il a été rétrogradé chez Toro Rosso dès la course suivante, après avoir accroché Daniel Ricciardo au départ en Russie. Lorsqu’on lui demande si l’année passée a été compliquée, Kvyat préfère ironiser.
"Comment avez-vous deviné ? La situation est différente désormais car je me sens bien à chaque fois que je prends la piste. Chaque course est une opportunité de bien figurer pour nous et c’est ce que l’on ressent. Ce sentiment n’était pas tout le temps présent l’an dernier et je pense que c’était normal".
"Ma confiance en la voiture est bonne, le rythme est présent et nous n’en sommes qu’à la quatrième course sur 20, c’est donc très encourageant et je préfère regarder devant que derrière" conclut Kvyat.
A noter que le Russe continue à se moquer de lui-même : son casque (photo) arborera une torpille, une nouvelle référence à son accrochage avec Vettel l’an dernier au premier tour du GP de Russie, un accident qui lui a valu d’être rétrogradé chez Toro Rosso par Helmut Marko.