La panne d’essence de Vettel expliquée par Red Bull

C’est la faute à Renault...

Par D. Thys

6 novembre 2012 - 12:26
La panne d'essence de Vettel (...)

On s’en doutait un peu, mais Red Bull confirme que c’est une erreur humaine qui est à la base de l’exclusion de Sebastian Vettel de la qualification du Grand Prix d’Abu Dhabi.

C’est à cause de cette erreur que le champion allemand s’est élancé en dernière position - de la voie des stands par choix de son équipe - et pourtant cela ne l’a pas empêché de terminer sur le podium.

Samedi en fin de qualification, alors qu’il achevait son tour pour rentrer au stand, Sebastian Vettel avait reçu l’ordre d’arrêter immédiatement sa voiture sur le bord de la piste.

On pouvait penser à un problème technique, ce qui n’était déjà pas une bonne nouvelle pour Sebastian Vettel, mais en vérité, c’est parce qu’il allait lui manquer le litre d’essence nécessaire aux analyses de la FIA, ce qui n’était pas une nouvelle plus réjouissante. La quantité d’essence s’avéra en effet insuffisante et c’est ce qui lui valut une disqualification.

Que s’est-il passé pour en arriver là ? “Pour tout vous dire, nous n’avons pas encore une réponse claire à cette question, mais je soupçonne une erreur humaine,” explique Christian Horner. “Renault nous a fait savoir que nous devions immédiatement arrêter la voiture. Nous pensions que quelque chose se passait du côté du moteur et pour ne pas l’abîmer, nous avons suivi leurs instructions.”

“Ensuite, nous avons dû expliquer aux commissaires la raison de cet arrêt en piste et ils ont accepté nos arguments. Après ça, il a fallu que nous leur donnions un litre d’essence pour les analyses,” poursuit Horner.

Pour quelle raison ne restait-il pas assez d’essence dans la monoplace ? “C’est assez difficile de répondre à cette question. Renault était persuadé qu’il restait assez d’essence dans la voiture, mais nous ne l’avons pas trouvé. Les calculs de consommation sont faits en hiver avant le début de la saison et les motoristes gardent toujours un oeil attentif sur les éventuelles évolutions.”

“En général, ce sont nos ingénieurs qui précisent aux motoristes le nombre de tours que nous allons faire. Les motoristes calculent alors la quantité d’essence nécessaire pour effectuer ce kilométrage. Ce n’est donc pas quelque chose dont nous avons la responsabilité. Nous comptons en effet sur Renault pour recevoir les bonnes données. Malheureusement, cela arrive parfois de se tromper, mais je suis persuadé qu’ils vont en tirer les leçons,” ajoute Horner.

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