Kovalainen et Petrov aiment Abu Dhabi
Et son tracé unique
Abu Dhabi sera une nouvelle possibilité pour les pilotes Caterham de tenter de reprendre la 10ème place au championnat à Marussia. Kovalainen et Petrov pourront compter sur une CT01 évoluée, que l’équipe espère en progrès de 3 ou 4 dixièmes. Les deux hommes apprécient beaucoup Abu Dhabi et entament le prochain week-end avec confiance.
“Abu Dhabi est un circuit que tout le monde est impatient de retrouver,” affirme Heikki Kovalainen. “C’est le meilleur Grand Prix de la saison. C’est là-bas qu’il y a les meilleures installations pour les équipes. C’est aussi un tracé assez intéressant et le temps est toujours parfait. Les parents de ma compagne vivent désormais à Abu Dhabi et nous passons donc beaucoup de temps là-bas. Le temps dans cette région facilite les entraînements et il y a aussi quelques beaux parcours de golf. C’est donc un endroit que j’apprécie beaucoup.”
“Le premier secteur est très rapide. Lorsque vous êtes près du premier virage, vous vous rendez très bien compte à quelle vitesse les monoplaces de F1 changent de direction. Les deux virages suivants se prennent pratiquement à fond et ensuite il y a des freinages et des accélérations jusqu’à la ligne droite qui mène au virage 8 où il y a la première vraie possibilité de dépasser. Après ça on fonce le pied au plancher jusqu’au virage 11 et ensuite dans le dernier secteur, cela se transforme en une sorte de circuit urbain. Je suis persuadé que les gens qui regardent ça depuis leur hôtel doivent penser que c’est très difficile pour nous, mais en réalité, ce n’est pas vraiment le cas. Il faut une bonne motricité et une voiture très stable au freinage pour bien terminer ce tour, mais lorsque vous sortez de ce dernier secteur, vous vous retrouvez sur la ligne droite des stands et c’est reparti pour un autre tour,” ajoute le pilote finlandais.
Son équipier Vitaly Petrov est aussi un fan du pays et du circuit. "J’aime vraiment Abu Dhabi. Il y a toujours beaucoup de fans russes et le circuit en lui-même est un vrai défi technique. Il faut beaucoup travailler la stabilité au freinage car vous avez énormément de temps à gagner si vous pouvez attaquer dans les zones de décélération, surtout au virage n°8 après les deux lignes droites les plus longues."
"Un des autres challenges de Yas Marina, c’est l’évolution du circuit. Au début du week-end la piste est assez glissante. Les libres 1 et 3 se font lorsque les températures sont les plus chaudes mais il faut penser aux libres 2 et surtout à la qualification et à la course qui se déroulent quand les températures chutent. Cela n’empêche pas le niveau d’adhérence de monter, il faudra donc faire particulièrement attention à l’usure des pneus. Tout le monde travaillera intensément là-dessus," conclut le Russe.