Hembery : Le meilleur duo pilote-voiture gagnera

Les pneus et leur gestion en course sont devenus des facteurs clés en Formule 1 depuis deux ans et encore plus cette année, à en croire les pilotes et les équipes. Est-ce que Pirelli ne pense pas avoir trop d’influence sur le résultat final des courses, au détriment des autres facteurs plus traditionnels ?

"Non," répond Paul Hembery. "C’est toujours un championnat où le meilleur pilote et la meilleure voiture gagneront. Tout est bien qui finira bien au crépuscule de la saison."

Hembery admet comprendre les craintes actuelles des fans notamment.

"C’est certainement vrai qu’en début de saison, les nouveaux pneus créent un vrai défi et les équipes cherchent à composer au mieux avec nos gommes et leurs châssis. Mais comme nous l’avons vu lors des deux saisons précédentes, où nous étions déjà là, il faut entre 6 et 8 courses pour que la situation se stabilise et que vous commenciez à voir régulièrement émerger les meilleurs en tête."

Le directeur de la compétition de Pirelli révèle également que l’ordre des circuits dans le calendrier du championnat amplifie le phénomène d’incertitude.

"Personne ne roule à Melbourne à part pendant le Grand Prix, une fois par an. Et la Malaisie, Bahreïn et l’Espagne font partie des circuits les plus exigeants pour les gommes en termes d’abrasivité, ce qui accentue le problème de compréhension de nos pneus par les équipes en début de saison. Ensuite nous allons vers des circuits plus anciens et moins abrasifs où les équipes peuvent maximiser leurs performances."