Hamilton : Cela ne sert à rien de jouer aux devinettes

Lewis Hamilton estime qu’il ne sert à rien de faire des pronostics maintenant sur le début de la saison, pour savoir qui seront les principaux rivaux de Mercedes en 2015.

Mercedes a pourtant fait parler la poudre vendredi avec Nico Rosberg et le chrono réalisé hier par le Britannique était très proche. Williams et Ferrari n’étaient toutefois pas très loin.

"Cela ne sert à rien de faire des pronostics maintenant. Tout ce que je peux dire, pardon deviner, c’est que Williams, Red Bull et Ferrari seront dans le coup."

"Il n’y a pas besoin de savoir absolument qui est où en ce moment. Il faudra le savoir à Melbourne. Et de toute façon il faudra se battre contre tout le monde. Nous espérons évidemment être encore devant mais je ne vois aucune raison à essayer de me torturer l’esprit pendant deux semaines à savoir qui en est où."

"J’ai juste besoin de me préparer, de travailler dur avec les ingénieurs afin de ne rien oublier et nous arriverons à la première course avec la meilleure préparation possible."

Hamilton ajoute qu’il n’a pas changé d’approche depuis l’année dernière.

"La seule chose qui change, c’est que nous sommes les premiers dans la voie des stands. Je ne me souviens plus la dernière fois où j’ai pu profiter de cela. Sinon c’est la même approche, tout recommence. Les compteurs sont à zéro. Il faut aller chercher les couronnes mondiales à nouveau. Et nous les voulons."

Le pilote Mercedes admet tout de même qu’une bataille avec plusieurs équipes pour ces titres serait plus sympa qu’un "simple" duel avec son équipier.

"Je pense que c’est toujours plus excitant quand vous devez vous battre contre une autre équipe. Quand j’ai grandi en suivant la F1, j’ai toujours trouvé cela plus fun à voir quand deux équipes sont en lutte pour les titres. Avoir de la compétition au sein d’une équipe c’est toujours excitant. Mais c’est plus fun encore avec d’autres équipes."

Il s’attend toutefois à une rivalité à nouveau exacerbée avec Rosberg.

"Il veut sa revanche. Mais nous devons assurer les choses pour l’équipe. Nous avons réussi en 2014 et nous devons continuer comme cela. Nous avons beaucoup appris tous les deux dans notre duel et je ne crois pas que nous ayons besoin d’en discuter à nouveau avant le début de la saison."

Dernier mot enfin sur son contrat. Des médias anglais affirmaient qu’il toucherait plus de 70 millions d’euros par an à l’avenir. Une somme folle qu’a évidemment démenti Toto Wolff.

"J’ai dit à Toto, vas-y, fais-le !" rigole-t-il à l’évocation de ce salaire astronomique.