Grosjean veut rebondir sur un circuit qu’il connaît parfaitement

Romain Grosjean est, avec Sergey Sirotkin, le seul pilote à ne pas avoir encore débloqué son compteur points pour le moment. Le pilote français a été particulièrement malheureux – ou maladroit – à Bakou, où il est rentré dans le mur sous régime de voiture de sécurité.

Après avoir raté tant d’occasions depuis Melbourne, Haas et Romain Grosjean voudront enfin concrétiser à Barcelone.

« Bakou a montré que même si vous avez des qualifications difficiles, vous pourrez toujours remonter en course » témoigne le Français. « Bien sûr, ce ne sera pas le cas à chaque fois. Il est difficile de doubler à Barcelone, donc il est toujours plus facile, si vous partez plus haut sur la grille, de connaître un week-end sans problème pour s’assurer de mettre les deux voitures dans les points. »

« Le milieu de grille est très compétitif et très intéressant, mais je ne pense pas que ça aggrave encore les conséquences d’une erreur. Vous voulez juste marquer autant de points que possible, tout le temps. »

Les pilotes connaissent par cœur le circuit barcelonais, qui a été toutefois resurfacé avant les essais de pré-saison.

« J’ai plutôt aimé le nouveau tarmac » confie Romain Grosjean. « Il y avait plus d’adhérence que par le passé, et les chronos étaient plus rapides. Aujourd’hui la question est de savoir ce qu’il en sera avec des températures plus élevées. C’est quelque chose que nous découvrirons lors du week-end de course. »

Haas retourne sur un circuit avec beaucoup de données en sa possession. A quel point cela est-il utile pour la structure américaine ?

« Ce n’est pas aussi vital que lors de la première année d’existence de Haas. Désormais nous avons de bonnes données sur chaque circuit, et l’équipe travaille vraiment dans la bonne direction. Le groupe d’ingénieurs se renforce, de même que le groupe des mécanos. »

La VF-18 était très rapide cet hiver à Barcelone… Romain Grosjean pense-t-il pouvoir confirmer l’essai trois mois plus tard ?

« Oui, nous avons une très bonne base de départ et bien sûr, le défi de cette année est de continuer sur cette même lancée dans le développement de la voiture, pour s’assurer de rester dans la course. »

En six courses disputées à Barcelone, Romain Grosjean a fini déjà trois fois dans le top 10… De quoi être plus que confiant ?

« J’ai été chanceux d’avoir quelques bonnes voitures sur certaines saisons et d’être dans les points. Connaître le circuit, ce n’est pas un avantage, je pense. Tout le monde connait aussi bien le circuit que moi. J’ai signé mon seul meilleur tour en F1 à Barcelone. Sinon, en 2009, en GP2, j’ai gagné la première course à Barcelone, et en 2011, j’ai fait quelques bons dépassements. Mais ça n’a pas toujours été une piste brillante pour moi. »