Grosjean : La base de la Haas VF-16 est extrêmement saine
"C’est encore un poil trop tôt pour se prononcer mais..."
Romain Grosjean a découvert sa nouvelle équipe Haas F1 cette semaine dans d’autres conditions, les plus importantes, celles de la piste. Il a aussi pu faire connaissance avec la VF-16 et après ses premiers essais, il admet être "plutôt serein".
"La voiture est telle qu’elle l’était dans le simulateur. La base est extrêmement saine et ça, c’est super positif," confie le Français au journal L’Equipe.
"On a des problèmes auxquels on ne s’attendait pas vraiment, des choses sur lesquelles il va falloir qu’on travaille très fort pour être prêts pour Melbourne, mais également des choses qui fonctionnent mieux que ce à quoi on s’attendait."
Ne demandez pas à Grosjean d’être plus précis sur la compétitivité de sa voiture pour l’instant même s’il en a déjà une petite idée.
"C’est encore un poil trop tôt pour se prononcer sur le potentiel de la voiture, mais les sensations sont excellentes. J’avais promis à Gene Haas qu’après trois tours, je lui dirais ce que je pensais de la voiture. J’ai fait un commentaire à chaud lundi, il est revenu me voir après ma deuxième journée d’essais pour savoir si mes sensations étaient toujours aussi bonnes et j’ai répondu : ’Oui, oui, je suis sûr de mon commentaire. Mes fesses ont bien répondu !’ "
De quoi le conforter dans la décision qu’il a prise de quitter Renault (ex Lotus) pour Haas ?
"Oui, j’ai pris la bonne décision ! Pour moi, pour ma carrière, pour mon épanouissement personnel, pour changer d’univers, pour découvrir quelque chose de nouveau après dix ans passés à Enstone. Alors oui, maintenant que Renault a racheté l’écurie, cela aurait pu être sympa d’être pilote français dans cet environnement, mais qui sait ? Dans trois, quatre ans, peut-être que je retournerai à Enstone, on verra. Mais aujourd’hui, je pense que pour moi c’est la meilleure chose à faire et c’est une très belle expérience."
"Il y a toujours ce risque de tomber dans l’anonymat du peloton, mais est-ce que cela n’aurait pas été le cas en restant chez Renault ? J’ai eu une offre et un projet qui m’intéressaient, je crois en tout ce que j’ai vu, je crois aux gens qui sont derrière. Peut-être que cette année on arrivera à entrer dans les points, peut-être pas. Mais en 2017, on va continuer à progresser. Et en 2018, on verra."