Gastaldi : L’Argentine a une bonne chance de revenir en F1

Et de connaître un succès semblable à celui du Mexique

Par Paul Gombeaud

5 novembre 2015 - 16:11

Bernie Ecclestone souhaite clairement faire revenir la Formule 1 en Argentine très prochainement, mais il attendrait pour le moment de connaître le résultat des élections présidentielles de ce pays avant de tenter une approche. C’est du moins ce qu’affirme Federico Gastaldi, le directeur de l’écurie Lotus.

Gastaldi est Argentin et sa famille a été impliquée dans l’organisation du Grand Prix d’Argentine. Cette course a été organisée pour la dernière fois en 1998 et c’est Marcos Gastaldi, le frère de Federico, qui discuterait actuellement avec Ecclestone.

"Bernie a eu cette idée d’attendre ce qui allait se passer aux élections. Nous devrions donc avoir une bonne chance," a déclaré le directeur adjoint de Lotus à l’agence Reuters.

"Du travail a été accompli cette année et nous devrions bientôt être en mesure de proposer un bel environnement. Nous avons un bon groupe avec nous alors si Bernie apprécie notre manière de travailler, cela devrait fonctionner."

"Nous avons déjà le circuit. Certes, il a besoin de changements, mais si nous parvenons à satisfaire M. Ecclestone en lui apportant les bonne garanties, cela pourrait se faire très vite."

Ecclestone avait de son côté affirmé qu’une course en Argentine "pourrait voir le jour. Mais ce n’est qu’une possibilité pour le moment."

L’Argentine avait été le premier pays non-européen à accueillir la Formule 1 en 1953. Le héros argentin Juan Manuel Fangio s’y était imposé quatre fois consécutivement de 1954 à 1957.

La course avait ensuite disparu une première fois en 1981, avant de revenir en 1995 et de se retirer une nouvelle fois du calendrier en 1998. Notons que le dernier vainqueur de cette course est Michael Schumacher avec Ferrari.

"Bernie est très enthousiaste à l’idée de faire revenir la F1 en Argentine, car il sait que ce serait très positif pour les fans," poursuit Federico Gastaldi. "Cela aurait le même succès qu’à Mexico."

"Il faut simplement que tous les éléments soient réunis et je suis sûr que Bernie sera satisfait de notre proposition."

"Dans les années 1990, nous organisions la course ma famille et moi avec l’aide de deux amis. C’était un business indépendant, sans aide du gouvernement ni de la ville de Buenos Aires. Personne ne nous aidait, nous avions donc décidé d’arrêter la course."

"Nous avions au départ signé un contrat portant sur quatorze saisons avec Bernie, mais nous avions rapidement réalisé qu’il serait difficile de tenir aussi longtemps et avions finalement choisi de l’annuler."