Ferrari n’espère aucun miracle en Chine

La Ferrari F2012 a reçu de nouvelles pièces pour le Grand Prix de Chine, mais la Scuderia ne s’attend pas à créer la surprise ce week-end. Il faudra attendre que le championnat fasse son retour en Europe pour voir quelque chose de mieux... ou pas.

"Nous avons apporté quelques nouvelles pièces ici pour la F2012 et elles devraient améliorer ses performances par rapport aux deux premières courses," affirme Pat Fry, le directeur technique de la Scuderia Ferrari. "La première évaluation réalisée au cours des trois heures d’essais libres est positive, mais il est clair que nous avons encore de nombreuses heures de travail cet après-midi et ce soir pour compléter cette analyse. D’un autre côté, nous ne pouvons pas nier le fait que cette piste est probablement moins favorable à notre voiture que celle de Sepang."

"Si nous prenons ces deux faits en considération, je ne m’attends donc à rien de particulier concernant notre position sur la grille de départ. A l’heure actuelle, notre objectif est de nous placer entre la 7e et la 12e places, comme nous l’avions fait en Malaisie. Mais il faut aussi prendre en considération que les voitures sont très proches les unes des autres et que le plus petit détail, une erreur par exemple, peut avoir une des conséquences considérables sur notre classement, que ce soit en bien ou en mal," ajoute l’ingénieur britannique.

Pour le moment, Pat Fry préfère ne rien promettre. "A ceux qui me demandent quand une Ferrari pourra se battre pour la pole position, je ne peux que leur répondre qu’il n’existe pas de bouton magique pour améliorer la situation en un clin d’oeil. Nous devons pousser dans toutes les directions et surtout sur l’aérodynamique qui est le domaine décisif aujourd’hui en F1. Nous ne devons pas oublier nos méthodes de travail afin de signer de bons résultats sur le court terme, mais surtout sur le plus long terme," ajoute-t-il.