Fernando Alonso, le voyageur
"Je ne crois pas me sentir chez moi où que ce soit"
Présent depuis maintenant 16 ans en Formule 1, Fernando Alonso disait récemment avoir bien profité de sa carrière et ses innombrables déplacements pour explorer le monde. Toutefois, L’Espagnol estime être loin d’en avoir fait le tour.
« Il y a toujours des endroits qui attirent l’attention. L’Argentine par exemple, que j’aimerais un jour visiter. L’Afrique du Sud aussi, et probablement tous ces pays où la Formule 1 ne se rend plus. Et puis pourquoi pas la Terre de Feu au Sud et l’Alaska au Nord ? Je suis ce genre de gars et je suis encore jeune. Enfin peut-être pas, mais je me sens jeune en tout cas, et je veux donc aller voir tous ces endroits. Il faut saisir sa chance quand elle se présente parce qu’on ne sait jamais quand elle vous abandonne ! »
Mais avec sa vie de pilote de Formule 1, Alonso se sent-il chez lui quelque part ?
« Je ne crois pas me sentir chez moi où que ce soit à ce jour. J’ai vécu en Espagne, en Angleterre, en Suisse, à Dubaï, et ça allait parce que j’avais un appartement dans ces pays avec mes vêtements et mes petits jouets, mais je ne me sentais pas à la maison. Je ne crois pas que je puisse appeler quoi que ce soit mon foyer avant d’avoir pris ma retraite et d’avoir dormi 6 mois dans le même lit. En ce moment sinon, je vis à Dubaï. C’est le centre du monde, très pratique : l’aéroport est l’un des plus grands de la planète et m’emmène à peu près n’importe où. Que peut-on demander de plus quand on voyage fréquemment ? »