Esteban Gutiérrez et son entraînement en Europe

L’Autriche marque le début d’une série de six courses en Europe, et les camions de l’équipe se rendront évidemment sur chacune d’elles. À quel point cela aide-t-il de retrouver à chaque fois les mêmes vestiaires, la même salle de debriefing, etc. ?

C’est plus confortable d’avoir ses points de repère là où on travaille et où on se repose, comme le vestiaire ou l’hospitalité. Quand une écurie a ses propres quartiers taillés sur mesure pour répondre à ses besoins, ça nous permet de bénéficier d’un bon espace de travail et d’un bon environnement. J’aime beaucoup les installations de notre équipe alors c’est bien d’avoir un peu de continuité pendant quelques courses.

Les voyages sont moins longs entre les courses européennes. Avez-vous ainsi l’occasion de travailler votre condition physique ?

Ça me permet plutôt de mieux me concentrer sur mes tâches quotidiennes. En plus, le décalage horaire est insignifiant. Comme on voyage moins longtemps, nous pouvons être plus efficaces et démarrer notre programme d’entraînement dès que nous rentrons d’un week-end. C’est plus pratique, tout simplement.

Avez-vous prévu de courir quelques marathons ou triathlons ?

Mon entraînement met l’accent sur ce dont j’ai besoin pour la course. Il est évident que s’entraîner au marathon ou au triathlon est une bonne chose, mais c’est aussi la bonne période pour laisser à son corps le temps de récupérer. Le but est de se présenter sur chaque course avec autant d’énergie que possible, alors il faut équilibrer son entraînement.

Quel est votre type d’exercice préféré ? La course à pied ? Le vélo ? La musculation ? Ou bien est-ce que ça dépend de votre humeur du jour ?

Je fais un peu de tout en fait, et du tennis aussi. Parfois je fais du karting, que je considère comme de l’entraînement aussi. Ça dépend de l’emploi du temps. C’est difficile d’arriver à faire les mêmes choses chaque jour, et je trouve ça plus intéressant de varier un peu, ça rend le tout un peu plus amusant.