Eric Boullier et l’avenir de la F1...

Les équipes Ferrari, McLaren, Red Bull et Mercedes devraient se réunir la semaine prochaine pour discuter de l’avenir de la F1 et notamment de la prise de contrôle du championnat en association avec News Corp (voir nos infos précédentes). L’équipe Renault et les autres n’auraient pas été invitées à cette réunion...

"Tout le monde est un peu nerveux à l’heure actuelle, car on peut lire ce genre de nouvelles dans le Times et dans d’autres journaux. Mais désormais, cette histoire a été publiée et ce n’est donc plus un secret et à cause de ça il n’est pas impossible que nous ne suivions plus cette voie," déclare Eric Boullier, le directeur de l’équipe Renault.

Renault n’aurait donc pas été invité à cette réunion ? "D’après les informations que j’ai reçues, nous n’étions pas dans la liste. Mais si cette histoire a été rendue publique, c’est peut-être qu’elle n’est pas totalement vraie."

Boullier pense-t-il que le probable rachat du championnat de F1 par News Corp est une bonne nouvelle ? "Pour être honnête, je n’en sais rien. J’ai seulement lu dans la presse qu’ils étaient intéressés, mais je ne connais pas leurs plans et donc s’ils sont bons ou pas. Je n’en ai aucune idée. La seule chose que je sais c’est que le monde de la F1 doit préparer son avenir intelligemment."

A l’approche du renouvellement des Accords Concorde, il y a toujours eu de telles discussions. Est-ce plus sérieux cette fois-ci ?

"Pour moi, ce qui se passe actuellement est différent. Les années 1990 étaient différentes, les années 2000 étaient différentes et lorsque les grands constructeurs discutaient des Accords concorde, ils avaient des intérêts différents de ceux que nous avons aujourd’hui en tant qu’équipes privées. CVC a aussi des intérêts qui se rapprochent des nôtres. Ils veulent un meilleur spectacle et donc plus de valeur pour leur compagnie. Nous voulons aussi un meilleur spectacle, plus de valeur et que ce soit meilleur dans tous les domaines. Si nous avons les mêmes intérêts, nous devrions être capables de nous asseoir à une table et discuter de tout cela," ajoute Boullier.