Ecclestone n’est pas prêt à quitter la F1 et regrette Mosley

Plus d’un an après avoir évité la prison dans une affaire de corruption présumée qui s’est soldée par un gros chèque de sa part, Bernie Ecclestone ne se dit toujours pas prêt à lâcher les commandes des la Formule 1.

Le grand argentier, qui aura 85 ans en octobre, veut toujours contrôler le sport.

"Je ne veux pas m’en aller et quitter quelque chose dans lequel je me suis impliqué toutes ces années. Pour le moment, avec les actionnaires, il n’y a aucun problème et je gère les choses plus ou moins comme si c’était mon entreprise. Donc tout va bien," indique Ecclestone.

Ecclestone reconnait toujours une erreur, avoir autorisé dans les nouveaux Accords Concorde les équipes à participer à la gouvernance de la Formule 1. Un processus démocratique souhaité par la FIA et qui s’exprime au sein du Groupe Stratégie... mais qui ralentit considérablement les décisions selon Ecclestone

"Jean Todt et moi, si nous le voulions, nous pourrions dire (avec l’ensemble de nos voix) aux équipes : voici les règles. Oubliez les équipes, oubliez tout le monde. Ce sont les règles et si vous voulez être en F1, vous devez les suivre. Mais Jean ne veut pas mettre les gens en colère. Il veut que tout le monde soit heureux et que tout le monde soit d’accord."

La période de ’dictature’ du couple Ecclestone - Mosley fait bien partie du passé.

"Nous avons autorisé certaines choses et nous n’aurions jamais dû le faire. Je suppose que je regrette qu’on ait perdu Max. Il n’y a rien de mal avec M. Todt parce que, en toute honnêteté, il ne fait rien en Formule 1, il n’interfère pas. Il ne cause pas de problèmes."