Di Resta a tourné la page

Handicapé durant tout le Grand Prix de Belgique par une panne de KERS, Paul di Resta a tout de même réussi à rallier l’arrivée en 10e position. Pour l’Ecossais, le rendez-vous de Monza tombe à point nommé pour tourner la page.

Paul, les choses n’ont pas bien fonctionné pour vous à Spa. Les avez-vous mises derrière vous ?

C’est tout ce que vous pouvez faire. C’est décevant de perdre le KERS avant une course, surtout quand on voit la façon dont la course s’est déroulée. Je suis sûr que nous aurions pu repartir avec plus de points si les choses s’étaient déroulées comme prévu.

Le prochain rendez-vous, c’est Monza. Qu’est-ce que ça signifie pour vous ?

C’est l’une des courses vraiment spéciales et un endroit où vous pouvez apprécier l’histoire de ce sport. C’est vraiment un endroit où les fans aiment la Formule 1 et cela crée toujours une atmosphère exceptionnelle.

Qu’est-ce que ça fait de rouler sur la piste la plus rapide de l’année ?

Il faut toujours un certain temps pour s’habituer à la voiture car nous courons avec beaucoup moins d’appuis que sur n’importe quel autre circuit. Les distances de freinage augmentent et nous roulons environ à 25 km/h de moyenne plus vite que tout le reste de l’année. Donc l’adaptation à cette vitesse est toujours un défi.

Quel est le secret d’un tour rapide à Monza ?

Je pense que c’est surtout de réussir à bien freiner. Vous devez toujours avoir un bon équilibre au freinage et ce n’est pas facile lorsque vous modifiez la charge de carburant, en particulier durant les essais et en qualifications quand on a très peu d’essence. Vous avez également besoin d’être agressif avec les vibreurs et de bien les utiliser pour faire un bon chrono.