Des stratégies difficiles à prédire pour le GP d’Allemagne

Les conditions météo variables compliquent la compréhension d’une piste d’Hockenheim peu familière des écuries de Formule 1, puisque la dernière course s’était déroulée en 2016 avec des monoplaces et des pneumatiques radicalement différents.

Après la chaleur de la veille, la pluie est apparue samedi matin. Les températures de piste étaient par conséquent moins importantes, tant en Essais Libres 3 qu’en qualifications. Le revêtement était néanmoins suffisamment sec pour que tous les pilotes évoluent en Q1, Q2 et Q3 avec des pneumatiques slicks.

Durant la Q2, interrompue par un drapeau rouge à sept minutes de son terme, nous avons observé différentes variantes stratégiques chez Red Bull, avec Max Verstappen, et McLaren, avec Fernando Alonso, qui optèrent tous deux pour le mélange soft avant que le drapeau rouge ne soit brandi.

En fin de séance, tous deux signent cependant leur meilleur chrono avec la gomme ultrasoft, la plus rapide, ce qui signifie que tous les pilotes du Top-10 s’élanceront avec ce type de pneumatique au départ du Grand Prix.

En tête d’affiche, Sebastian Vettel améliore de plus de trois secondes la référence établie en qualifications à Hockenheim en 2016. Il devient désormais le seul pilote à avoir remporté à cinq reprises cette saison le Pirelli Pole Position Award.

"Tous les pilotes ont pris part aux qualifications sans avoir pu bénéficier, en raison de la pluie, des données importantes recueillies d’habitude sur piste sèche lors des EL3," note Mario Isola, responsable de Pirelli F1.

"Si les qualifications se sont déroulées sur un revêtement totalement sec, les voitures de tête se sont immédiatement montrées plus rapides qu’en EL2 grâce à des températures de 20°C inférieures à la veille. Dans ces conditions, le mélange ultrasoft fonctionna parfaitement, permettant d’améliorer de plus de trois secondes la pole réalisée à Hockenheim il y a deux ans."

"La stratégie de la course dépendra principalement de la dégradation de la gomme dans ces conditions météo très spécifiques, mais un pit-stop devrait être privilégié par la majorité des concurrents. Mais quelle que soit l’option choisie, les trois mélanges constitueront une option viable pour la course."