Des pneus durs... pas assez durs
Pirelli ne s’endort pas
Pirelli y est pour beaucoup dans les deux dernières très bonnes courses que nous avons vécues en Malaisie et en Chine mais le manufacturier italien pense qu’il y a encore moyen d’améliorer certaines choses, notamment ses pneus durs.
Comme l’explique Paul Hembery à Autosport, le pneu dur n’est peut-être pas aussi endurant qu’il devrait l’être, ce qui fait que les équipes ont tendance à garder des pneus tendres plus performants en réserve pour les utiliser en course.
"On est en train d’étudier notre gomme la plus dure, afin qu’elle puisse faire quelques tours de plus. On a réalisé lors des dernières courses qu’on manquait peut-être de trois ou quatre tours d’endurance supplémentaire, surtout sur les surfaces abrasives," explique le directeur de la compétition de Pirelli.
Le but est d’équilibrer les stratégies entre pneus durs et tendres, afin de créer de la diversité et donc du spectacle. "Nous ne voulons pas que les équipes adoptent toutes la même stratégie." C’est pourquoi, à Istanbul, les équipes seront de nouveau mises à contribution pour évaluer une nouvelle gomme dure le vendredi lors des essais libres, avec pour but une introduction en Espagne ou en Angleterre.
A Istanbul, on devrait déjà voir quelque chose de différent. "C’est une course très dure pour les pneus, peut-être la pire pour un manufacturier. Cela devrait changer la stratégie à suivre en course."