Claire Williams : Il y a énormément de femmes en F1

La place de la femme dans la société et dans le monde professionnel reste toujours un combat pour beaucoup puisque par beaucoup, elle n’est pas considérée comme l’égal de l’homme. Heureusement, des exemples comme ceux de Claire Williams et Monisha Kaltenborn prouvent aux sceptiques qu’elle sont largement capables de gérer des équipes dans un monde majoritairement masculin, non sans espérer que la proportion féminine augmente à l’avenir.

"C’est intéressant !" apprécie Claire Williams. "On voit que le paysage change, depuis plusieurs décennies, et notamment au Royaume-Uni où une femme a été élue au poste de Premier Ministre. Il reste beaucoup de travail mais personnellement, je ne sais pas si Monisha le fait aussi, je parle énormément des femmes dans l’industrie et j’en fais leur publicité non seulement dans des rôles de décisionnaires mais aussi au travers de diverses organisations. Il n’y a que Monisha et moi à ces postes en Formule 1, mais il y a énormément de femmes qui travaillent dans notre sport, au sein des équipes, et pas dans des rôles de marketing, mais dans des domaines techniques, et je pense que c’est très révélateur".

"C’est un message puissant mais selon moi, ce n’est pas forcément une question de sexe et ça ne devrait pas en être une. Les gens amènent avant tout leur personnalité à leur poste et surtout dans notre sport, où il faut toujours être au maximum de ses capacités si l’on cherche le succès. Il faut avant tout chercher des personnalités mais j’aimerais voir plus de femmes en F1 et j’aimerais en voir plus dans des domaines traditionnellement masculins".

Un souhait partagé par Monisha Kaltenborn : "En effet, le nombre de femmes en F1 a augmenté ces dernières années. Notre responsabilité est de donner l’envie aux gens de donner une chance aux femmes, c’est le principal. Il y a assez de femmes bien éduquées et compétentes qui peuvent accomplir leur travail au moins aussi bien, mais il faut juste leur donner une chance".

Ce que fait Sauber avec plaisir puisque la personne responsable de la stratégie payante de l’équipe suisse au Brésil est une femme.