Chilton est en progrès constants

Max Chilton est un des cinq débutants de cette saison 2013 de F1, avec Gutierrez (Sauber), Bottas (Williams), Van Der Garde (Caterham) et Bianchi, son coéquipier.

Justement, à propos de son coéquipier, les compliments ont rapidement fusé de la part des observateurs. Cela n’a pas surpris Max Chilton, qui admet son infériorité actuelle : "Je suis le premier à reconnaître qu’il est dans une meilleure forme."

Le Britannique n’est pas jaloux et pense même que cela peut le servir : "Beaucoup de choses ont été dites sur mon coéquipier Jules Bianchi. Tout cet engouement ne peut qu’être une bonne chose pour moi.

Max Chilton tient tout de même à préciser qu’il a déjà prouvé qu’il pouvait être au niveau du Français : "Quand tout se passe bien pour moi, j’ai montré que j’étais aussi fort, ou que je peux m’améliorer selon sa performance."

Le pilote de 22 ans explique qu’on peut "toujours apprendre de son coéquipier, quand on regarde les données."

En ce sens, les bonnes performances de Jules Bianchi sont un avantage pour lui et Chilton
n’a de cesse d’apprendre : "Quand tu penses que tu as pris un virage à la perfection, alors tu vois peut-être que tu peux en fait encore gagner du temps."

Si Jules Bianchi débute aussi en Grands Prix, il a plus de kilomètres au volant d’une Formule 1 que Max Chilton, grâce à ses expériences chez Ferrari et Force India. Cette expérience est, par ricochet, aussi utile au jeune britannique : "C’est un avantage de pouvoir comparer, surtout contre quelqu’un qui a plus d’expérience que toi."

Un écart avec Bianchi qui se réduit

Malgré un début de saison délicat où il a souvent subi la loi de son coéquipier, Chilton ne se décourage pas, bien au contraire. Il aperçoit désormais des progrès : "L’écart avec Jules est maintenant beaucoup plus petit, et il y a eu des moments où j’étais devant."

Si Chilton était 1 seconde 4 plus lent que Bianchi en qualifications en Malaisie, l’écart n’était plus que de trois dixièmes à Bahraïn et de deux dixièmes en Espagne.

"Je m’attends à ce que cela continue ainsi : les temps au tour et le nombre de places entre nous s’améliorent de course en course."

Ainsi, le Britannique est convaincu qu’il n’y a pas que lui qui peut apprendre de son coéquipier, et que l’inverse est également vrai : "Jules pourrait aussi apprendre de mes données lors des dernières courses."

Toujours en lutte avec Caterham

Marussia avait très bien débuté la saison et était clairement devant son concurrent direct, Caterham. Mais depuis quelques courses, c’est Caterham qui reprend le dessus.

"Au début de la saison, nous étions plus forts que Caterham, mais pour le moment nous devons travailler un peu plus dur pour les battre", déclare Chilton, conscient des difficultés actuelles.

Malgré tout, le 4ème du championnat GP2 2012 garde une "confiance complète en l’équipe. Nous pourrons maintenir notre avantage car les mises à jour que nous avons eu jusqu’ici ont bien fonctionné."

Il attend donc "encore quelques développements" pour les courses à venir.

S’il doit résumer son début de saison et ses toutes premières courses en F1, Chilton voit du bien et du moins bien... qu’il veut transformer en bien. "J’ai eu quelques bonnes courses. Mais c’est aussi important d’apprendre des Grands Prix décevants, parce qu’on ne peut ainsi que s’améliorer."

Sans aucun abandon et une courbe de progression à la hausse, Chilton se déclare "heureux" de son début de saison : "J’ai fini toutes les courses, et ma performance s’améliore. Il y a donc aussi des raisons de se réjouir de la suite de la saison".

Une autre raison de se réjouir est le Grand Prix à domicile de Max Chilton la semaine prochaine.