Chase Carey satisfait de la saison 2018 et de l’évolution de la F1
Mais il reste encore beaucoup à faire
Lors d’une interview commune confiée au Times, Bild, la Gazzetta et L’Équipe, Chase Carey, le patron de la Formule 1, s’est félicitée de la tenue de la saison 2018.
Le spectacle est à la hauteur, avec un duel de titans, entre Mercedes et Ferrari d’une part, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel d’autre part.
"Ce début de Championnat est très intéressant et très disputé et les Grands Prix sont plutôt animés. Je dirais qu’il s’agit d’un bon cru," dit-il, dans ses propos rapportés et traduits par L’Equipe.
"Il y a de la compétition, des surprises. Et sur le plan commercial, tout se déroule assez bien également. Le nombre de spectateurs est en augmentation significative. En Allemagne, par exemple, ils ont dû ajouter des tribunes, comme en Hongrie."
"Les audiences télé sont aussi en progression. Donc, le business se porte bien. Il nous reste encore beaucoup à faire. Le chantier que nous avons lancé court sur le long terme. Mais la manière dont nous l’avons engagé est satisfaisante. Je ne vais pas crier victoire mais je suis content."
Selon lui, la Formule 1 a réussi à reconnecter les pilotes avec la base de fans, chose qui s’éait un peu perdue ces dernières années.
"Chaque pilote génère son propre enthousiasme. Nous sommes très heureux de voir un grand nombre de Néerlandais venir soutenir Max Verstappen. Tout comme de très nombreux fans viennent voir Lewis Hamilton à Silverstone et partout dans le monde."
"Le sport fonctionne grâce à ses héros. La F1 n’échappe pas à la règle. Pour Max, sa furie en piste génère la passion. Mais d’autres pilotes provoquent d’autres émotions. Nous ne devons pas nous limiter à un modèle."
"Chaque pilote, par sa personnalité, doit être capable d’engendrer une passion en rapport avec sa personnalité. Le pilote est essentiel à la F1. C’est lui qui conduit. Nous voulons les mettre en valeur, comme à Marseille au printemps ou à Milan, fin septembre."
"Dans notre calendrier, nous avons quelques pistes comme Melbourne ou Montréal, qui sont au cœur des villes. Mais, parfois, les tracés traditionnels sont un peu loin des bassins de population. Il est bien de ramener la F1 vers le public pour lui faire découvrir ce que c’est."