Button se souvient de son incroyable victoire de 2011

Quatorzième sur la grille de départ, Jenson Button n’a pas sa tête des grands jours cette fin de semaine à Montréal. Et pourtant, c’est au Canada qu’il a probablement signé la plus belle ou la plus étrange de ses 15 victoires en F1. Il s’en souvient bien sûr avec plaisir. Nous aussi.

“Ma course ici en 2011 a été fantastique. Je ne sais pas si c’est la plus belle course de ma carrière,” commente Jenson Button. “Il y a plusieurs façons de gagner une course. Nous nous étions retrouvés deux fois à la dernière place en course, nous avions fait cinq arrêts au stand, nous avions eu une pénalité (passage au ralenti par les stands) et j’avais aussi cassé mon aileron avant. J’ai eu une crevaison, un accrochage avec mon équipier (Hamilton) et avec un autre champion du monde (Alonso). Ce fut donc une course très intéressante.”

“Mais je me souviens aussi des courses que j’ai dominées comme celle de Spa l’année passée. Cette victoire a été particulière pour moi, car c’est un circuit que j’aime beaucoup. Mais c’est au Canada il y a deux ans que j’ai eu le plus d’adrénaline, surtout dans le dernier tour.”

“J’ai vu quelques belles images de mon attaché de presse (Steve Cooper) qui devenait hystérique. J’ai aussi vu ma compagne, mon père. Ma compagne sautait sur place. J’ai regardé ces images plusieurs fois et c’est vraiment génial. Il y a aussi des images que ma mère m’avait envoyées et qui avait été prises dans un bar sportif en Grande-Bretagne. Lorsque j’ai dépassé Vettel, le bar est entré en éruption ! C’est incroyable à voir. C’est très agréable, car ce sont des choses qu’on ne voit jamais généralement. On n’entend pas le public et on ne voit jamais ce genre d’excitation,” ajoute le champion anglais.

Son patron Martin Whitmarsh va encore plus loin. “Selon moi, c’est l’une des plus belles victoires de l’histoire de la F1 et bien sûr de sa carrière. Je ne sais pas combien de dépassements il avait effectués. C’était une course tout simplement remarquable. Cette victoire est à 90% la sienne et à 10% celle de la voiture. Il avait fait du très très bon travail,” conclut le patron de l’équipe McLaren.