Brawn pour la libéralisation des consignes d’équipe

Dans une entrevue accordée à la Gazzetta dello Sport, le patron de Mercedes GP, Ross Brawn, pense que l’interdiction des consignes d’équipe n’est plus réaliste. Un avis peu surprenant de la part de celui qui fut, avec Jean Todt, au centre de l’affaire de l’Autriche 2002, quand Barrichello a été sommé de laisser la victoire à Schumacher chez Ferrari.

"Je comprends parfaitement la réaction des fans dimanche, et pourquoi ils ont été déçus par ce qu’ils ont vu. Mais la règle qui bannit les consignes d’équipe n’est vraiment plus réaliste. Les équipes et la FIA doivent réfléchir ensemble à une solution transparente qui maintienne à la fois l’intégrité de la compétition et la réputation de notre sport," pense Ross Brawn.

Si ses deux pilotes, Nico Rosberg et Michael Schumacher, devaient jouer le titre un jour, Brawn voudrait être capable d’utiliser des consignes dans les bonnes circonstances. "Pour l’instant les seules consignes qu’ils ont sont d’éviter de se rentrer dedans en piste. Mais si l’un des deux a la chance un jour d’avoir le titre et l’autre pas, nous voudrions qu’ils puissent agir dans le meilleur intérêt de l’équipe, pour ne pas gâcher cette opportunité."