Boulot, boulot, boulot du côté de Maranello

Satisfaite de ses performances sur les trois derniers Grand Prix disputés – à Monaco, Montréal et Valence - la Scuderia Ferrari n’en est pas moins consciente qu’elle doit continuer à travailler dur pour poursuivre sa progression.

Silverstone sera un rendez-vous important, qui mettra en exergue les performances aérodynamiques des monoplaces. La 150° Italia a souffert dans ce domaine, en début de saison, et Ferrari espère avoir réussi à redresser la barre.

« Les deuxième et cinquième places de Fernando Alonso et Felipe Massa ont confirmé ce qui était déjà clair après les courses de Monaco et Montréal, mais ce n’est pas encore suffisant. Le prochain défi est d’avoir une voiture aussi compétitive sur des circuits mettant l’accent sur l’efficacité aérodynamique, comme Silverstone », explique la Scuderia.

Des évolutions aérodynamiques seront introduites pour l’occasion, mais Ferrari n’en attend pas des miracles.

« Il n’y a pas de baguette magique, personne n’en a, alors la recette est la même pour tout le monde : travail, travail, travail », souligne Ferrari.

Un autre élément clé du weekend sera la restriction du soufflage des diffuseurs.

« Pour l’instant, personne ne peut savoir si ce sera un facteur déterminant. La situation ne s’éclaircira que vendredi, au cours des deux séances d’essais libres », continue le team italien. « Dans le même temps, tout est fait pour être le mieux préparés possible, travaillant sur chaque domaine de développement. »

Domenicali avoue être dans l’attente. "Je n’ai vraiment aucune idée de ce qui va se passer en termes de performance sur la Red Bull, la McLaren, la Mercedes, la nôtre et les autres voitures, très honnêtement. Si on est logique Red Bull restera très forte parce que Silverstone est un circuit très rapide. On ne sait jamais ce qui se peut se produire, si les changements techniques voulus par la FIA auront un impact réel ou non. Tout le monde va y perdre, reste à voir qui en perdra le plus."