Beaucoup d’incertitudes concernant les Pirelli à Hockenheim

Pour le retour d’Hockenheim dans le cadre d’un Grand Prix de Formule 1, une première depuis 2016, les températures de piste ont été supérieures à 50°C en EL2.

Des conditions qui n’ont pas empêché Ferrari, Mercedes et Red Bull d’être très proches en terme de performances. Max Verstappen, à bord de sa Red Bull se montre le plus rapide de la journée de vendredi grâce à son chrono signé en EL2 avec le mélange P Zero ultrasoft, nominé aux côtés des medium et soft.

Cette gomme de référence apparaît d’ailleurs pour la première fois sur ce tracé relativement court du Hockenheimring.

Si une chaleur inattendue a régné hier, la météo s’est dégradée durant la nuit, avec de probables averses pour la journée du samedi, avant un retour à la normale dimanche.

Cela pourrait ajouter un facteur supplémentaire au calcul des stratégies, puisque 0’’9 sépare actuellement les pneumatiques medium des ultrasoft, les deux extrémités de la sélection effectuée ce week-end en Allemagne.

"Les valeurs affichées par le thermomètre ont été supérieures à celles attendues, mais tous les pneumatiques se sont parfaitement comportés, sans qu’un quelconque souci n’ait été relevé," note Mario Isola, responsable de Pirelli F1.

"En raison des températures élevées, le mélange medium fut en revanche plus proche qu’escompté par rapport au soft. Ces conditions devraient néanmoins radicalement changer ce samedi, et cela aura à coup sûr un impact sur l’usure de la gomme et la stratégie."

"Ces essais libres ont permis aux pilotes et aux écuries de se familiariser à nouveau avec le Hockenheimring et d’observer l’interaction des pneumatiques 2018 avec le circuit. De ce que nous avons pu observer, les trois mélanges seront viables en course, mais il reste encore de nombreux développements à réaliser, et de données à analyser."