Bahreïn se dit prêt, Bernie reste prudent
"Nous sommes en mesure d’accueillir la Formule 1 à n’importe quel moment"
Les officiels du circuit de Bahreïn se disent prêt à accueillir à nouveau la Formule 1 cette année. La décision finale reviendra uniquement au Prince du royaume, qui doit encore faire face à des manifestations dans son pays, toujours sous loi martiale. La position de Bahreïn doit être connue auprès de la FIA d’ici au 3 juin.
"Si la décision nous revenait, nous serions prêts et heureux d’être de nouveau au calendrier de la F1. Malheureusement, ce n’est pas à nous de décider," confie Zayed Rashed Al Zayani, le président du circuit de Sakhir, à Autosport.
Il rappelle que la décision de reporter la course en début d’année était de son fait. "car il y avait des priorités par rapport aux problèmes du pays. Maintenant c’est plus calme et la vie est presque de retour à la normale. Nous serions heureux d’avoir à nouveau la F1 : après sept ans de suite, on veut continuer."
Si le Prince donne son feu vert, Zayed Rashed Al Zayani travaillera main dans la main avec la FIA pour trouver une date. "Nous sommes en mesure d’accueillir la Formule 1 à n’importe quel moment. Quand la date sera choisie, nous commencerons à organiser le Grand Prix."
Et si le feu reste au rouge ? "Dans ce cas, si le consensus est tel qu’il ne doit pas y avoir de course cette année, nous nous tiendrons prêts pour 2012."
Bernie Ecclestone a pris bonne note de ces propos et a déjà réagi : il joue la prudence. "S’ils veulent la course, il va falloir changer des dates. On serait heureux de le faire mais ce qu’on ne veut pas c’est changer et se rendre compte d’un coup que ce n’est plus possible d’aller là-bas," dit-il, ajoutant qu’il a déjà parlé à de nombreuses personnes, dont certainement aux organisateurs du Grand Prix du Brésil, qui pourraient se voir contraints de repousser leur course d’une semaine.