Bahreïn lèvera l’état d’urgence le 1er juin
Juste à temps pour la Formule 1...
Le royaume de Bahreïn est toujours sous loi martiale jusqu’au 15 juin mais c’est avant le 3 juin que le Prince doit faire connaitre à la FIA sa volonté d’organiser ou non un Grand Prix dès cette année, certainement au mois de novembre.
Coïncidence ou non, son père le roi Hamad a décidé de lever l’état d’urgence dans lequel se trouve le pays avec deux semaines d’avance, soit le 1er juin. Peut-être de quoi rassurer la FIA puisqu’il est désormais presque acquis que le pays veut sa course cette année.
Le pays veut montrer "sa capacité à organiser à nouveau des évènements internationaux comme une course de Formule 1," peut-on lire dans un rapport publié ce soir par Associated Press.
"Nous compatissons sans retenue vis-à-vis des problèmes qui sont survenus et nous comprenons tous qu’il n’était pas possible d’organiser à Bahreïn la première manche du championnat. Heureusement, la situation s’est améliorée, mais ils ne sont pas encore en position de prendre un engagement ferme. (...) Ils nous ont donc demandé un mois de plus et la décision sera donc prise lors du prochain Conseil mondial du 3 juin et je suis d’accord avec ça," déclarait Jean Todt, le président de la FIA, plus tôt dans la journée en Turquie.