Alonso insensible à la guerre des mots

Il dénonce l’attitude de ses rivaux

Par Franck Drui

4 novembre 2010 - 09:45
Alonso insensible à la guerre des mots

A Interlagos, Fernando Alonso a dénoncé l’attitude de certains de ses rivaux, qui cherchent à divertir l’attention de leurs propres problèmes en entrant dans une guerre psychologique.

Alonso fait évidemment référence à la phrase d’Horner, qui déclarait qu’il serait frustré si Alonso décrochait le titre après l’affaire des consignes à Hockenheim. Hier, Domenicali lui avait répondu que si Ferrari avait disposé d’une voiture aussi rapide que la Red Bull, le championnat serait déjà joué pour son équipe.

"Il y a quelques équipes parmi les favorites qui n’ont pas résolu leurs problèmes internes et qui cherchent à divertir l’attention," déclare Alonso en référence à Red Bull et à la gestion de ses pilotes. "Heureusement pour nous, nous sommes très unis en tant qu’équipe, on le démontre à chaque course et cela inclut aussi ma relation avec Felipe Massa."

Alonso devrait subir la pression des Brésiliens ce week-end, qui n’apprécient guère l’Espagnol depuis que Massa a dû lui laisser la victoire en Allemagne. "Dans plusieurs pays on me dit que mon image n’est pas bonne et pourtant quand j’arrive sur les aéroports, à l’hôtel ou sur les circuits, je constate toujours le contraire. Cela ne m’inquiète donc pas du tout. Mon travail est de décrocher des résultats en piste et rendre l’équipe heureuse de ce travail."

Reste une partie très délicate à gérer pour dimanche : dans l’éventualité d’un doublé Ferrari dans l’ordre Massa-Alonso, l’Espagnol espère que les supporters de Massa comprendront que Felipe doit lui laisser la victoire, si ses rivaux sont toujours en course bien entendu.

"Ceux qui comprendront savent que ce sport est compliqué, et chez Ferrari, les intérêts de l’équipe passent avant tout le reste. Il y aura bien évidemment tous ceux qui ne comprendront pas. Mais mon travail n’est pas de comprendre les pensées des fans mais de faire ce qu’on me demande en piste," répond-il, en ajoutant quelques bons mots pour Felipe, décrié ces derniers temps. "Felipe n’est pas l’équipier le plus faible que j’ai eu ! C’est une personne très capable, 100% professionnelle, qui travaille de janvier à décembre pour atteindre ses objectifs."

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